[b][color=#990000]le jou
al de tanger [/color][/b]
[i]Que devient la loi 77-15 sur l’interdiction des sacs en plastique ?
Deux ans après son entrée en vigueur, l’application du texte semble rangée aux oubliettes. En effet, de nombreux commerçants et clients continuent d’utiliser ces sachets malgré les quelques saisies opérées de temps à autre par les autorités.
Dans les marchés de Tanger, des commerçants interrogés déclarent que leurs clients exigent des emballages. Nombreux sont ceux qui déclarent utiliser entre 2 et 5 sacs en plastique à chaque fois qu’ils font leurs courses.
Pourtant, les Marocains restent majoritairement conscients des dangers des sacs en plastique sur l’environnement et sur la santé et savent qu’une loi sur leur interdiction existe. [/i]
[color=#000066] Où se situe donc le problème ?[/color]
[i][color=#0033ff]On remarquera d’abord que les mesures d’interdiction ne sont pas appliquées rigoureusement et qu’il existe même une certaine tolérance, voire une complaisance, puisqu’ au lendemain de la publication de la nouvelle loi, les sacs en plastique avaient disparu et les quelques commerçants qui les détenaient encore, les distribuaient sous le manteau. Aujourd’hui, par contre les sacs en plastique ont refa it leur réapparition et sont utilisés à volonté, en toute impunité, et en l’absence déconcertante de tout contrôle.
Ensuite, les clients qui continuent à utiliser les sacs en plastique manquent d’alte
ative pratique lors de l’achat de certains produits de grande consommation (poisson, viande, volaille, fruits, légumes, huile…). L’alte
ative la plus efficace serait celle d’avoir le réflexe de se munir d’un ou de plusieurs couffins en allant au marché.
Quoiqu’il en soit, c’est une question de culture et c’est la responsabilité de tout un chacun, à commencer par les contrôleurs de l’Etat chargés de faire appliquer la loi, qui ont le devoir et l’obligation de faire leur boulot en saisissant les sacs en plastique et en pénalisant sévèrement les contrevenants.[/color][/i]