[b][color=#990000]le jou
al de tanger [/color][/b]
[b]Tout est bon pour préparer une campagne électorale, notamment chez ces micro-partis politiques qui ne parviennent pas à émerger sur la scène nationale.
C’est le cas notamment du parti socialiste unifié (PSU) de Nabila Mounib qui a saisi « l’opportunité » d’une simple affaire de « sabot volé » par l’un de ses adhérents à Tanger, pour montrer sur ses chevaux et jouer à la victimisation.
L’affaire avait commencé lorsqu’un adhérent au PSU, Mohamed Said Bouhaja, propriétaire d'une agence de location de voitures à Tanger, a été arrêté par la police pour « vol et destruction de biens publics, acquisition d'outils destinés à ouvrir ou casser des serrures et incitation au délit ».
Le délit en question porte sur le vol d’un sabot d’immobilisation de véhicules, propriété de la société Somagec chargée de la gestion des parkings et espaces de stationnements à Tanger.
D'abord poursuivi en état liberté provisoire, Mohamed Said Bouhaja a ensuite été placé en détention provisoire. Ses avocats se seraient présentés à la de
ière audience pour le soutenir, réclamant qu'il soit poursuivi en liberté provisoire. Le tribunal a rejeté cette requête et le procès a été reporté.
D’un autre côté, alors que la famille de Bouhaja aurait décidé d'abandonner sa défense, ce qui aurait peut-être, selon son avocat, un rapport avec une possible réconciliation avec l'entreprise somagec, certains responsables du PSU s’accrochent à cet « os » providentiel pour tenter de faire briller leur étoile en essayant de gagner la sympathie des Tangérois, sans aucune considération à la situation indélicate dans laquelle se trouve leur adhérent Mohamed Said Bouhaja. Et c’est là où le bât blesse.
Comme pour appuyer les démarches de la famille de l’accusé, la société Somagec a décidé d’abandonner toute poursuite contre le mis en cause, et la logique voudrait que Mounib et ses compagnons plaident aussi pour une mise en liberté de leur membre placé en détention provisoire.
Or, c’est le monde à l’envers : alors que le plaignant et sa famille appuyés par le plaignant Somagec, optent pour la réconciliation et donc à l’abandon de toute poursuite, le parti PSU continue à verser de l’huile sur le feu …évidemment dans l’objectif de glaner prématurément quelques voix pour les futurs élections.
Si ce petit jeu est devenu coutumier chez ce genre de micro-formation politique sans lendemain, la population tangéroise n’est pas aussi niaise que certains responsables du PSU le pensent.
On apprend d’ailleurs que des voix se sont élevées au sein de ce parti pour demander à Mounib et ses hommes de changer d’attitude envers leur camarde en situation difficile.
Affaire à suivre !
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