Vibrant hommage posthume à l’occasion de la commémoration du 40ème jour de la disparition de feu .. Larbi Yacoubi
[color=#999999][size=09]Le 23-05-2016 à 13:33:18 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#333333]Les amis et sympathisants de feu Larbi Yacoubi se sont donnés rendez-vous les 14 et 15 mai courant, pour rendre un hommage posthume à cette personnalité Tangéroise, à l’occasion de la commémoration du 40ème jour de la disparition de cette légende qui a investi l’histoire du cinéma contemporain pendant cinq décades, laissant ainsi une trace indélébile dans la mémoire culturelle et artistique de la ville du Détroit.
Qui ne connaissait pas Larbi Yacoubi, à Tanger, au Maroc et à l’étranger, notamment dans le monde du cinéma ? Comédien, costumier, artiste touche-à-tout, il fait partie de la légende de la ville du Détroit où son histoire est gravée sur les murs du café Al Hafa, qu’il a fréquenté de longues années durant. Longtemps, Larbi a vivoté grâce à la générosité d’un petit cercle d’amis. A 84 ans, malade et démuni, radié de la liste des adhérents de la Mutuelle nationale des Artistes pour ne pas avoir réglé sa cotisation annuelle, il n’a dû son salut qu’à la Haute sollicitude de SM le Roi Mohammed VI. [/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]Samedi 14 mai, c’est la Maison de la presse à Tanger qui a abrité le premier acte de cette manifestation commémorative, à travers une représentation théâtrale inspirée de la de
ière pièce intitulée « Chkoun hna ? » (Qui sommes-nous), précédemment réalisée au domicile du défunt au quartier de Marshan, sous sa conduite morale.
Le générique comptait les artistes Mohamed Choubi, Rokia Benhaddou, Khadija Adli et Belaïd Akrides.
Le public présent a pu apprécier les péripéties de cette représentation à la fois théâtrale et cinématographique, mettant en relief les marasmes et les turpitudes de la classe ouvrière face à la rancœur des puissants nantis et les abus des détendeurs de pouvoir.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/vibrant_.larbi_yacoubi.650.jpg[/img][/center] [center][size=11][color=#999999]Photo : J.De.T[/color][/size] [/center]
Le deuxième jour, dimanche 15 mai, les participants se sont retrouvés, dans l’après-midi, à la Cinémathèque de Tanger pour visionner deux documentaires, le premier intitulé « Laïlat Al 3ard » (La nuit de la représentation), de Mohamed El Abdaoui, et le second consacré au défunt, sous le titre « Larbi Yacoubi, hobbo l’fanni wa l’hayat » (Larbi Yacoubi, amour de l’art et de la vie), réalisé par Driss Chouika, mettant en évidence la lutte continue du regretté disparu, vedette principale du court-métrage, pour la défense de l’art, dans un véritable parcours du combattant qui a marqué sa vie jusqu’au de
ier souffle. Une vie teintée d’un bonheur relatif, mais surtout d’amertume et de déception qu’il a toujours su contenir dans la dignité et la grandeur de l’âme.
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Dans la soirée de dimanche, les amis et sympathisants du défunt se sont retrouvés autour du dîner du 40ème jour, organisé à la Zaouya El Kettania à Tanger.
Mais, ce rituel commémoratif ne nous fera pas oublier l’état d’âme continuellement secoué du regretté disparu Larbi Yacoubi, du temps où il vivotait, se sentant abandonné par tous, hormis un petit cercle d’amis qui lui témoignaient de leur générosité.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/vibrant_.larbi_yacoubi.650.1.jpg[/img][/center]
A l’âge de 84 ans, malade et démuni, radié de la liste des adhérents de la Mutuelle nationale des Artistes pour ne pas avoir réglé sa cotisation annuelle, Larbi Yacoubi n’a dû son salut qu’à SM le Roi Mohammed VI, lorsque le Souverain a donné Ses Hautes instructions pour octroyer à Si Larbi une rente mensuelle de 10 000,00 dirhams. [/color][/size][/justify]
[center][size=15][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
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al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]