Un ressortissant français, arrêté en flagrant délit d’actes pédophiles, le 14 mai dernier à Tanger, a été déféré devant le Parquet qui a ordonné sa mise sous mandat de dépôt.
Répondant aux initiales de L.R., ce ressortissant français, arrêté à Tanger en flagrant délit d’actes pédophiles sur un adolescent, a été déféré devant le Parquet de la ville deux jours plus tard.
Le prévenu, né en 1966, a été mis sous mandat de dépôt sur ordre du procureur, qui a décidé de le poursuivre pour «actes de pédophilie et attentat à la pudeur sur mineur».
L’homme a été incarcéré dans la prison locale de Tanger.
Rappelons que le 14 mai, des éléments de la police judiciaire, alertés par des voisins, ont interpellé L.R. dans un apprtement qu’il avait loué à rue Al Antaki.
Il se trouvait en compagnie de A.K.,un mineur né en janvier 2006 à Chefchaouen, qui a avoué aux enquêteurs avoir accompagné le ressortissant français, de son plein gré, pour un acte sexuel rémunéré.
Placé en garde à vue, le prévenu a également reconnu ces faits.
Le mineur, sur ordre du procureur, a été remis à ses parents.
Selon les premiers éléments de l’enquête, on en sait désormais un peu plus sur ce présumé pédophile français qui n’en est pas à son premier séjour au Maroc, et en particulier à Tanger.
Cet homme a déjà eu affaire aux autorités marocaines en mars 2017, mais pour une histoire de « Requins ».
A cette période, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Madrid à partir de l’aéroport Tanger-Ibn Battouta, les douaniers avaient saisi dans ses bagages trois mâchoires de requins (requins mako, ou requins-taupes bleus, les plus rapides de ces squales).
Il avait déclaré qu’il avait acquis ces mâchoires auprès d’un bazariste tangérois pour la somme de 100 euros.
Il s’en était sorti avec une amende, dont il s’était acquitté au profit de la Délégation régionale des Eaux et forêts.
Sauf que cette fois-ci, étant donné les lourdes charges retenues contre lui, le prévenu devra payer d’une partie de sa vie et non de sa bourse.