Comité exécutif des Cités et gouve
ements locaux unis d’Afrique
Le 13-04-2015 à 09:51:07
ements locaux unis d’Afrique (CGLUA) a tenu sa 12ème session les 6 et 7 avril courant au Grand hôtel Villa de France à Tanger, pour débattre de la mise en place du Fonds de développement des villes africaines et de la participation au 7ème Salon inte
ational des villes et collectivités territoriales d’Afrique «Africités» qui se déroulera du 29 novembre au 02 décembre 2015 à Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud. La rencontre de Tanger s’est également focalisée sur l’étude et l’adoption du compte-rendu de la 11ème réunion du Comité exécutif tenue le 13 octobre 2014 à Johannesburg, et sur le rapport conce
ant la mise en œuvre des résolutions prises dans ce cadre, outre l’approbation des comptes de 2014 .
ements locaux unis d’Afrique (CGLUA) est une organisation inte
ationale panafricaine regroupant, à quelques exceptions près, toutes les villes, les collectivités territoriales ainsi que les associations nationales de collectivités locales africaines, résultant de la fusion de trois organisations continentales d’autorités locales : AULA (African Union of Local Authorities) ; UVA (Union des Villes Africaines), et UCCLA (Uniao das Cidades Capitais Lusofonas Africanas). L’organisation qui a démarré en 1998, s’est concrétisée lors de son congrès fondateur en 2005. Distincte des États qui la composent, l’organisation CGLUA a pour finalité de promouvoir la décentralisation et le renforcement du rôle des collectivités locales dans l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations africaines.
La séance d’ouverture de la 12ème session des travaux du comité exécutif s’est déroulée dans la matinée de lundi, en présence d’un représentant du département de l’Intérieur représentant le ministre Mohamed Hassad qui devait, en principe, faire le déplacement à Tanger pour la circonstance, et qui a dû s’excuser à cause d’ un empêchement de de
ière minute. On apprendra, néanmoins, que sur insistance, notamment du maire de Tanger, Fouad El Omari, M. Hassad est parvenu à se dégager pour assister à la séance de clôture dans la soirée du lendemain mardi.
Ont également pris part à la cérémonie d’ouverture des travaux, le wali de la région Tanger-Tétouan, Mohamed Yacoubi ; le président des CGLUA, le Sénégalais Khalifa Ababascar Sall et son secrétaire général qui a fait office de modérateur des travaux; le président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC) et maire de Tanger, Fouad El Omari ; les membres du comité exécutif des CGLUA ; les maires de plusieurs villes marocaines dont celles de Rabat, Casablanca et Marrakech, entre autres membres de l’AMPCC ; des parlementaires et élus locaux, et plusieurs autres invités de marque.
Après deux jours de pleins travaux durant lesquels les participants se sont focalisés sur l’étude et l’adoption du compte rendu de la 11ème réunion du Comité exécutif tenue le 13 octobre 2014 à Johannesburg, et du rapport sur la mise en œuvre des résolutions prises dans ce cadre, sur l’approbation des comptes de 2014, sur la mise en place du Fonds de développement des villes africaines et sur la participation au 7ème Salon inte
ational des villes et collectivités territoriales d’Afrique «Africités» qui se déroulera du 29 novembre au 02 décembre 2015 à Johannesburg, capitale économique de l’Afrique du Sud, le programme a abouti à la séance de clôture qui s’est tenue aussitôt après l’arrivée, vers 18 heures, du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, dans la soirée de mardi, en provenance de Rabat.
Intervenant lors de cette cérémonie de clôture, le président de CGLUA, Khalifa Ababascar Sall, a salué les efforts déployés par le Maroc en matière de gouve
ance et de développement local et le chantier de régionalisation avancée dans lequel il s’est engagé, notant avec grande satisfaction les dispositions mises en œuvre par le Royaume pour réussir l’organisation de cette grand-messe et permettre au CGLUA de jouer le rôle qui lui échoit et de renforcer ses capacités pour la promotion du développement des pays africains.
A propos de la mise en place des fonds de développement des villes africaines, M. Khalifa Ababascar Sall a affirmé que les membres des CGLU se sont accordés à mettre en place ce Fonds qui va permettre aux villes d’Afrique de relever les défis liés à la décentralisation et à l’amélioration de la performance et de la gouve
ance des collectivités locales (CL), en particulier dans le domaine de la gestion et de leur autonomisation financière.
« Les collectivités locales africaines devraient être des entités complémentaires afin de renforcer le développement local des pays du continent africain et de promouvoir leur rayonnement à l’échelle inte
ationale », a conclu le président.
Pour le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, la tenue de cette rencontre à Tanger, représente une fierté pour le Maroc et son appartenance au continent africain. « Le Royaume est aujourd’hui plus que jamais engagé à développer au maximum ses relations de coopération avec les pays africains et à promouvoir le développement du continent et la prospérité des peuples africains » a indiqué le ministre, soulignant les réformes profondes engagées par le Maroc portant sur les régions et les collectivités locales, notamment en matière d’autonomisation financière et fonctionnelle de la région, lui donnant les moyens financiers pour relever les défis de développement local. M. Hassad s’est félicité, dans cette optique, qu’un budget de 4 milliards de dollars (environ 39 milliards de dirhams) sera alloué à la gestion des régions du Maroc durant les six prochaines années,
Pour sa part, le président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC) et maire de Tanger, Fouad El Omari, qui a indiqué que cette réunion a été une occasion idoine pour débattre des différentes questions en relation avec l’environnement, le transport public, les nouvelles technologies, la pauvreté et la marginalisation dans le continent africain et ce, afin de s’engager dans des partenariats effectifs de nature à relever ces défis, estime que le renforcement des prérogatives des collectivités locales des pays africains devrait permettre de gagner le pari lié au développement local et de mettre à la disposition des villes africaines des financements nécessaires pour jouer le rôle qui leur est assigné.