Un ressortissant algérien, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international (notice rouge d’Interpol) émis par les autorités françaises pour trafic de drogue, a été interpellé par les services sécuritaires marocains à Tanger.
Ainsi, fin de cavale pour l’un des gros trafiquants de drogue basé dans la ville de Lille, en France. Il s’agit d’un ressortissant algérien qui aurait rejoint la ville de Tanger pour échapper aux poursuites de la justice dans l’Hexagone. C’est sur la base d’informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) que les éléments de la police judiciaire de Tanger ont neutralisé, mardi, ce ressortissant algérien, âgé de 32 ans qui a été arrêté en possession d’une quantité de drogue et en compagnie d’une jeune fille âgée de 21 ans. Il s’avère, de plus, qu’il était recherché par l’Organisation internationale de police criminelle qui avait émis une notice rouge à son encontre.
Cet Algérien était le bras droit du célèbre trafiquant de drogue connu sous le surnom « Lhaj », mis hors d’état de nuire par la police française en 2021 après le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à l’échelle internationale. Ce réseau était notamment composé de trafiquants de nationalités algérienne, hollandaise et espagnole. Lors de la perquisition du domicile du trafiquant algérien, la police française a saisi des armes et un pistolet automatique.
Mais, le mis en cause avait disparu des radars en France, après avoir rejoint Tanger pour échapper à la justice française. L’enquête ouverte devrait élucider les circonstances de son entrée au Maroc, sa relation avec la jeune fille qui était en sa compagnie lors de son arrestation, les éventuels crimes commis dans le pays, ainsi que les ramifications à l’échelle régionale et au niveau international.
La procédure de son extradition sera probablement mise en œuvre en coordination avec les autorités sécuritaires françaises qui avaient émis un mandat d’arrêt international à son encontre.