Les troisièmes Jou
ées hispano-marocaines de la presse se sont ouvertes mercredi à Tanger et se sont poursuivies jeudi avec pour objectif d’approfondir la réflexion sur les sujets liés au métier de jou
aliste et de renforcer la coopération bilatéra
Le 02-03-2015 à 11:17:44
La séance inaugurale s’est déroulée en présence du maire de Tanger, Fouad El Omari, de parlementaires, d’élus locaux, de représentants des organisations de Droits de l’Homme ; d’enseignants universitaires et de nombreux acteurs de la société civile.

Les intervenants ont relevé l’importance de cette rencontre pour la coopération jou
alistique entre les deux pays, ainsi que l’importance des thèmes choisis, notamment l’impact de l’essor des réseaux sociaux sur la presse et l’avenir de la presse écrite dans un monde numérique.
Il a été également mis l’accent sur les nouveaux défis auxquels se heurtent les jou
alistes devant le flot d’informations qui submerge les médias, estimant que la principale tâche du jou
aliste est aujourd’hui de trier, d’analyser et d’évaluer les informations, une mission devenue difficile en raison de la vitesse accrue de diffusion des nouvelles et la multiplicité des canaux.
Selon le secrétaire local du SNPM, le Dr Saïd Koubrit, qui a souligné l’importance de renforcer les liens entre les jou
alistes des deux pays voisins, afin de réfléchir ensemble sur des problématiques auxquelles se heurte la presse des deux côtés du Détroit, les troisièmes Jou
ées hispano-marocaines de la presse constituent l’occasion de dépasser les idées préconçues véhiculées par certains organes de presse de la droite espagnole qui fait fi de la déontologie, notamment en ce qui conce
e l’Affaire nationale de Tous les Marocains qui se focalisent autour de l’intégrité territoriale du royaume, mais aussi conce
ant l’immigration clandestine des subsahariens, dira M. Koubrit, estimant que « la voie de l’eau » représente une véritable opportunité pour les jou
alistes marocains et espagnols pour pratiquer une « diplomatie feutrée » chaque fois que des nuages viennent assombrir les relations des deux pays voisins unis par l’histoire et le voisinage géographique et qui ne sont séparés que par un bassin d’eau, conclue le Dr Saïd Koubrit.