Sous le thème : « Les lauréats des instituts du Textile et de l’Habillement, programmes de formation et perspectives d’emploi à l’ère des changements économiques », l’association marocaine des lauréats desdits instituts a organisé, mercredi dernier au palace Kenzi Solazur à Tanger, sa septième rencontre nationale, en partenariat avec l’Union européenne, le ministère d’Etat chargé des droits de l’homme et des relations avec le parlement, et le conseil national des droits de l’homme.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé : « Emploi des jeunes pour la prospérité, à travers un programme de « Participation citoyenne au Maroc ».
Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux, le président de l’association, Rachid El Ouerdighi, a mis en exergue l’important rôle de ce secteur, considérant que les deux axes essentiels autour desquels s’articule la rencontre, à savoir les programmes de formation et d’emploi et l’importance du secteur, représentent un atout de base dans les domaines de l’industries et de l’économie marocaines, notamment que les lauréats des instituts veillent scrupuleusement à la qualité de la production, mais aussi aux aspects techniques des entreprises, dira-t-il.
Ces propos sont revenus dans un message du ministre du Travail et de l’Insertion au travail auquel il a été donné lecture, soulignant que ce secteur a longtemps constitué la base de l’industrie nationale, permettant au royaume de conserver une place prépondérante malgré la crise économique consécutive à la pandémie du Covid 19.
Le ministre s’est félicité du rôle des ressources humaines, aidant à limiter les méfaits de la pandémie sur la production, insistant sur la nécessité de modernisation du secteur à travers des cycles de formation adoptés au niveau international.
La rencontre de Tanger a été marquée par la présence de nombreux professionnels qui se sont accordés à louer les efforts consentis pour maintenir la production nationale à un niveau élevé.
Soulignons que le secteur du Textile et de l’Habillement au Maroc, offre quelque 185 000 postes d’emploi. En 1918, la production nationale a donné lieu à une exportation globale de 38 milliards de dirhams, se hissant ainsi à la deuxième place après l’industrie automobile.