Tahar Benjeloun l’artiste-peintre
[color=#999999][size=10]Le 14-09-2015 à 10:41:37 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] On le sait [color=#993300]romancier[/color], poète et critique d’art. Pas besoin de vous édifier sur la vocation première, pas plus d’ailleurs que sur la deuxième, Tahar Benjeloun ([color=#993300]TBJ[/color]) ayant déjà donné, ici comme ailleurs, la pleine mesure de son talent de poète-romancier.
Le Prix Goncourt ([color=#993300]1987[/color]) compte à son armoirie des titres de gloire qui lui valent d’être considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands écrivains de son époque. Idem pour la critique d’art, TBJ ayant dévoilé aussi la pleine étendue de cette vocation à travers des livres qui ont aujourd’hui valeur de référence en matière [color=#993300]d’arts plastiques[/color]. [/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]Tahar Benjelloun fait sienne cette formule consacrée : «[color=#ff0000]La critique est facile, l’art est difficile[/color]». Or, ne voilà-t-il pas que, sur ce deuxième aspect, il a apporté, à notre étonnement, la preuve qu’il sait manier aussi bien la plume que le pinceau !
La découverte remonte, certes, à ce mémorable 26 avril 2014 quand il a exposé, pour la première fois, ses peintures à la galerie Tindouf, à Marrakech.
Un an et quelques mois après, le cap est mis sur Paris où l’écrivain-artiste se prépare à faire découvrir, du 15 septembre au 17 octobre, à la galerie Véro-Dodat, ses «[color=#ff0000]Peintures écritures[/color]» au public de l’autre rive.
Cette exposition a été possible grâce à Boubker Temli, celui-là même qui avait exposé [color=#ff0000]TBJ [/color]à la galerie Tindouf à Marrakech et puis après à Tanger.
Une nouvelle occasion à ne rater sous aucun prétexte pour découvrir ou redécouvrir la vocation (cachée) de Tahar Benjelloun. Un univers haut en couleurs chaudes, celles de la gaité du cœur et de la joie de vivre qui sont typiques à la Méditerranée, et au [color=#ffffff]Maroc en particulier[/color].
Cette première exposition offre en prime un florilège de poèmes inédits rassemblés dans un beau-livre paru aux éditions Gallimard. Des poèmes nés de la blessure, – de la fêlure de l’humanité, pour reprendre un terme cher à la poésie-, mais que vient «[color=#ff0000]édulcorer[/color]» le pinceau, au gré d’une vision qui ne cède rien aux sirènes bêlantes du pessimisme ambiant.
«Si les mots arrachent des plaies/les couleurs les couvrent/ de farine et de poussière/le pinceau passe et repasse/Boit la douleur/Et ferme les blessures/D’où qu’elles viennent», dit en effet l’un des poèmes.
D’emblée Tahar Benjelloun nous invite à entrer en douceur dans ses rêves colorés. Et tant qu’à faire rêver, [color=#ff0000]TBJ [/color]a réussi le pari. Pour le grand bonheur de Paris qui ne manquera pas d’apprécie .! [/color][/size][/justify]
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