Dans le cadre d’une visite de prospection au Maroc, une forte délégation commerciale américaine a fait le déplacement à Tanger pour examiner les potentialités de la région nord du royaume. Elle comptait dix géants de l’industrie sécuritaire américai
Les indutriels américains ont mis connaissance des atouts, potentiels et infrastructures d’envergure que présentent la ville et la région de Tanger pour les investisseurs américains désirant s’installer au Maroc.
Le 16-03-2015 à 09:44:29
C’est ainsi que, dans une allocution prononcée par la présidente de la Fondation de l’amitié marocco-américaine (MAFF), Mme Yasmine Hasnaoui, a souligné l’excellence des relations privilégiées entre le Maroc et les Etats-Unis enracinées dans l’histoire, qui ont été couronnées par la signature d’un accord de libre-échange en 2004, rappelant la ferme détermination des deux pays à œuvrer pour le renforcement et le développement des liens sociaux, économiques, culturels et sécuritaires.

Mme Hasnaoui a mis en exergue les grands atouts du Maroc, dont celui de sa stabilité politique, les réformes économiques, sociales et juridiques qu’il a entreprises durant les de
ières années, ainsi que sa position géostratégique au croisement des chemins de l’Afrique, l’Europe , l’Amérique et l’Asie.
Pour sa part, le président directeur général de la société d’aménagement de la zone portuaire de Tanger-ville (SAPT), Mohamed Ouanaya, a fait un exposé détaillé sur le chantier de reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville, qui a pour objectif, dira-t-il, de renforcer l’attractivité de la ville du détroit auprès des investisseurs étrangers et des touristes, annonçant que le taux d’avancement des travaux dans le port de plaisance a déjà atteint 85 % et affirmant que la dimension portuaire de Tanger ville, à savoir les ports de plaisance et de croisière, pourraient intéresser les investisseurs américains, d’autant plus, explique-t-il, que le port disposera à terme de la plus grande marina dans la région», ajoutant que «Tanger est en passe de devenir le futur pôle de développement économique du Maroc».
M. Ouanaya a conclu en invitant les investisseurs américains à tirer profit des potentiels prometteurs et des avantages fiscaux et commerciaux qu’offre le Maroc en général et la région de Tanger-Tétouan en particulier.
De son côté, le directeur général du projet Tanger Med II, Mohamed Arjouane, a souligné l’importance que revêt le complexe portuaire Tanger Med dans la promotion des échanges inte
ationaux, à travers sa position géostratégique, précisant que ce port a dépassé sa capacité opérationnelle et franchi la barre des 3 millions de conteneurs EVP en 2014, soit une progression de 20% par rapport au 2,55 millions d’EVP réalisés en 2013.
«Le taux de connectivité du port Tanger Med qui offre 50 services réguliers auprès de 62 pays au niveau des cinq continents, a atteint actuellement 28 % avec l’Asie, 11% avec l’Amérique du Sud et 15% avec l’Europe du Nord», a-t-il indiqué, affirmant que grâce à ce port, le Maroc occupe la 55ème position en termes de trafic mondial, avec, pour objectif à terme, de se positionner au top 20 des premiers ports du monde.
M. Arjouane estime également que le port Tanger-Med offre une précieuse opportunité aux investisseurs américains pour booster leurs échanges commerciaux avec le Maroc et, partant avec d’autres pays africains, ainsi que pour renforcer leur compétitivité mondiale, en bénéficiant d’une main-d’œuvre qualifiée, d’avantages fiscaux et de l’accord de libre-échange signé entre les deux pays.

Conce
ant la Zone franche d’exportation de Tanger (TFZ), le directeur de cet ensemble industriel, Mehdi Tazi Riffi a souligné la place importante qu’occupent les entreprises américaines installées à Tanger, œuvrant notamment dans les domaines de l’automobile, l’électronique et l’aéronautique, et qui génèrent 11.000 emplois et 150 millions de dollars d’investissements privés directs, mettant l’accent sur l’intérêt grandissant des hommes d’affaires américains pour la plateforme Tanger Med aux niveaux des échanges commerciaux et de l’investissement.
Par ailleurs, la présidente de l’Institut d’études de leadership et de communication (ILCS) de Rabat, Mme. Aicha Lemtouni, a mis, pour sa part, l’accent sur le rôle de l’université dans la promotion des relations économiques et culturelles entre le Maroc et les Etats Unis, appelant à déployer davantage d’efforts pour renforcer les échanges linguistiques, culturels et commerciaux entre les deux pays.