Après son audition du Discours du Trône, une investisseuse espagnole reprend confiance et réclame justice
[color=#999999][size=09]Le 18-08-2016 à 23:37:37 [/size][/color]
[justify][size=12][color=#333333] Elle s’appelle Maria Carmen Millan, elle est d’origine espagnole, elle a aimé Tanger dès sa première visite. Elle y est vite revenue pour y investir à coup de milliards. Malheureusement, son rêve ne tardera pas à se transformer en cauchemar…
Mme Maria Carmen,Millan venue, une première fois, en visite touristique à Tanger, en l’an 2000, est immédiatement tombée amoureuse des paysages de notre ville, de son climat et de l’hospitalité de ses habitants. De là à l’idée d’y investir, il n’y avait qu’un pas.
De retour dans son pays, Mme Maria Carmen,Millan partage son enthousiasme avec un groupe de ses amis qu’elle parvient à convaincre de s’associer avec elle afin de réaliser des projets immobiliers dans la ville du détroit.
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Quand elle revient à Tanger, inconditionnellement confiante, baignant dans de beaux rêves, la tête pleine d’idées et portant dans les bras un paquet de projets d’investissement à coups de milliards, elle ne se doutait pas qu’un jour, ce beau rêve se transformerait en cauchemar…
Mme Maria Carmen,Millan crée une société et réalise un superbe complexe résidentiel et touristique du nom de « Atlantic Magna » dans la zone d’Achekar, obéissant à toutes les conditions et les règles requises et soumis aux stipulations des permis et autorisations nécessaires.
Or, un beau matin, elle a la désagréable surprise de voir arriver des engins et d’assister, médusée et impuissante, à une opération orchestrée d’une démolition accélérée de deux blocs de son ensemble immobilier, les réduisant instantanément en ruines. On lui expliquera que cette opération est exécutée sur ordre officiel de l’administration. C’est tout !
Outre le choc moral et le différend né entre elle et ses associés au sujet de cette démolition dont elle ne s’explique toujours pas les vrais raisons, Mme Carmen Millan subit une gêne financière considérable des suites de cette affaire dans laquelle elle a engagé toutes ses économies et l’ensemble de l’héritage de sa fille orpheline de père, outre la contribution de ses associés.
Ses démarches auprès des services administratifs conce
és n’ont abouti à aucun résultat positif, ce qui lui a fait perdre tout espoir de recouvrer un jour ses droits.
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Aujourd’hui, après avoir auditionné le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 17ème anniversaire de Son intronisation, dans lequel le Souverain évoque le partenariat exceptionnel du Maroc avec l’Espagne, très encourageant pour les investisseurs espagnols estime-t-elle, Mme Maria Carmen Millan reprend confiance et revient à la charge pour dénoncer l’injustice de l’Administration marocaine envers elle et sa société, étant persuadée qu’elle n’a commis aucune irrégularité de quelque nature que ce soit dans la réalisation de son projet immobilier.
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Se disant donc confiante depuis ce discours royal, Mme Maria Carmen Millan narre une histoire plutôt excentrique faisant état d’une escroquerie dont elle a été victime avec ses associés après un détou
ement de fonds de leur compte bancaire au compte privé de leur escroc ; d’une démolition arbitraire et inexplicable d’une partie de son complexe touristique pourtant réalisé dans les règles de l’art ; d’un abus de confiance d’un usurier qui s’est arrangé pour exiger le triple de la somme qu’il leur a prêtée ; de la saisie de ses biens, de la faillite de sa société ; du gel de tous les projets en cours dont celui de la résidence « Al Ménara » située en face de la gare ferroviaire à Tanger et dont 20% sont vendus et non livrés. Un autre projet de 15,6 MMDH conce
ant la création d’une grande clinique appelée « La ville de la Santé » (La ciudad de la salud), a été abandonné, alors que ce projet devait offrir 13300 postes d’emploi et attirer quelque 4 millions de touristes annuellement.
Aujourd’hui, malgré tous ces déboires, Mme Maria Carmen Millan se dit confiante dans l’avenir. Elle l’affirme de façon optimiste :
« Le jour où j’ai décidé de venir et d’investir au Maroc, j’étais pleine de bonne volonté pour contribuer au développement de ce pays que j’aime tant et que j’ai préféré à mon propre pays. A Tanger, une ville pour laquelle j’ai opté pour plusieurs considérations, j’ai investi tout ce que je possédais y compris l’héritage de ma fille orpheline de son père, feu Juan Mora Urbano dont l’empreinte architecturale est visible à Madrid, dans la première mosquée en Espagne, et au palais royal de SM Le Roi Salman d’Arabie saoudite à Marbella.
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«Si je reviens aujourd’hui sur cette douloureuse affaire, c’est parce que je suis imbue de la clairvoyance et la justice inspirées par SM le Roi Mohammed VI, qui me redonnent confiance, parce que j’ai l’espoir que le Souverain puisse donner Ses hautes instructions pour qu’une enquête soit menée afin que je puisse retrouver mes droits, ceux de ma société et ceux de ma fille dont l’héritage est un legs sacré dans la loi musulmane. Je ne sollicite pas autre chose que justice me soit rendue parce que ni moi, ni ma société, ni ma fille n’avons rien fait d’illégal et nous nous sommes conformés à l’ensemble des règles administratives et techniques exigées de nous en tant qu’investisseurs et bâtisseurs», conclura Mme Maria Carmen Millan, pleine d’espoir. .[/color][/size][/justify]
[right][size=9][color=#666666]Ph : DR [/color][/size][/right]
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aldetange
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