Assistance à 1.200 femmes dans 120 coopératives agricoles et artisanales dans la région TTA
L’organisation «Salama au travail» lancée par UNFPA, le Fonds des Nations unies pour la population, pour répondre aux contraintes de la période de sortie du confinement dans le milieu du travail, nous a été présentée, pour la première fois, pendant l’été dernier, par notre concitoyen Mohammed Serifi Villar, Coordonnateur régional de UNFPA ,à l’occasion d’une opération lancée par ladite organisation, en étroite collaboration avec des partenaires institutionnels et de la société civile, pour agir auprès des populations vulnérables ; et une deuxième fois à l’occasion du lancement d’une nouvelle initiative dans un nombre d’entreprises industrielles dans la ville de Tanger.
Cette fois, on apprend que «Salama au travail» est à l’œuvre à El Hoceima où elle intervient dans la participation économique de la femme rurale.
Ainsi, après donc son intervention précitée dans le milieu industriel, avec les femmes ouvrières, «Salama au travail» consacre cette nouvelle phase à l’action dans les coopératives artisanales et agricoles.
Les actions de cette phase devaient être lancées hier vendredi 23 octobre au complexe artisanal d’Al Hoceïma.
Ces mesures ont pour objectif d’appuyer, dans un premier temps, quelque 1.200 femmes dans 120 coopératives agricoles et artisanales dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, et profiter à plus de 50.000 personnes de leur entourage proche.
L’intervention de «Salama au travail» dans le milieu rural a pour objectif de «sensibiliser et renforcer les compétences des femmes œuvrant dans des coopératives dans le monde rural, à travers la communication pour le changement de comportement, des mesures de protection dans les espaces communs et des moyens de protection individuelle.
Dans la pratique, des kits de protection seront confectionnés par les femmes concernées elles-mêmes, leur permettant de participer activement dans ce processus et générer des revenus supplémentaires.
«Cette initiative conjointe se veut être un premier pas pour développer un programme durable et pérenne auprès de la femme rurale, qui soit soutenu par les services publics et les associations de proximité et professionnelles, explique-t-on, précisant que ce travail prend en considération les conséquences que les femmes œuvrant dans les coopératives rurales ont dû subir suite à l’arrêt de l’activité économique.
Une attention particulière est accordée aux femmes qui viennent des communautés les plus exclues, qui ont le plus subi les effets de la crise et où la pauvreté a été accentuée en cette période de difficultés économiques.