« Rétablir la vérité »
Le 24-06-2015 à 12:15:35
al de Tanger d’être proches de la production intellectuelle et culturelle aussi bien au niveau régional, national qu’inte
ational.
C’est aussi une sorte d’incitation déguisée à la lecture, à la recherche et à la curiosité scientifique et intellectuelle. Ainsi, au moins une fois par mois, un ouvrage sera sélectionné et présenté. Les auteurs et écrivains qui veulent communiquer autour de leur ouvrage peuvent me contacter à l’adresse susmentionnée.
L’ouvrage que j’ai « lu pour vous », ce mois, est celui du Professeur Tahar Daoudi : « Rétablir la vérité ».
ational. Il s’agit plus particulièrement des titres suivants : Réussir à l’export, Pratique de l’import, Les opérations de banques, etc.
Par contre, son de
ier ouvrage qui s’intitule : « Rétablir la vérité : Les dessous d’une bavure judiciaire » sort du schéma rédactionnel habituel et traditionnel de l’auteur puisqu’il va nous raconter une histoire sous forme de récit autobiographique de son parcours professionnel en tant que cadre dirigeant à la tête de la direction de l’inte
ational de la Caisse Nationale de Crédit Agricole, l’une des organisations financières spécialisées les plus prestigieuses et performantes du Royaume, à l’époque.
Avant d’occuper le poste de directeur de l’inte
ational qui chapeaute trois grands compartiments opérationnels à savoir le traitement des opérations inte
ationales, les relations avec les correspondants et la salle de marché, le Professeur Daoudi a occupé pareillement des postes de cadre supérieur aussi bien à l’Office des Changes qu’à la SMDC (Société Marocaine de Dépôt et de Crédit).
Il a connu, également, beaucoup de personnalités influentes sur la scène politique et économique marocaine comme Omar Akalay, Abdellatif Jouahri, Rachid Haddaoui, etc.
Force est de remarquer, par ailleurs, que l’ouvrage de Tahar Daoudi a été structuré autour de douze chapitres. Les trois premiers chapitres relatent les premières expériences de l’auteur et ses voyages de stage et de formation, notamment en France (De l’Office de Change à la SMDC, La banque de Paris et des Pays-Bas, Le métier de l’inte
ational).
Le chapitre 4 (La publication des ouvrages) a été totalement réservé à ses écrits et publications. Les chapitres 5 et 6 décrivent sa première expérience au sein de la CNCA (L’arrivée à la CNCA, Les Ex-Organismes Financiers Spécialisés).
J’ai l’impression que le Professeur Daoudi a scindé son ouvrage en deux grandes parties équilibrées. Les six premiers chapitres ne parlent que de très belles et gracieuses choses, des réalisations inédites et d’un parcours professionnel, comme on dit souvent, sans faute. En revanche, les six de
iers chapitres traitent plutôt de la bavure judiciaire qui a entaché brutalement et affecté très péjorativement la vie professionnelle et privée d’un homme que je qualifie d’honnête, de patriote et d’intellectuel qui a servi son pays à plus d’un titre.
En effet, le chapitre 7 commence par la malédiction et le reste de l’histoire : Le déclenchement de l’affaire, Règlement de compte, La culture de la haine et Le cauchemar, jusqu’au de
ier chapitre où l’auteur revient au « soulagement » pour nous rappeler que dans de telles circonstances, comme dans beaucoup d’autres, ce sont la foi et la confiance en Dieu qui représentent l’issue de tout cauchemar, drame ou injustice.
Tahar Daoudi a terminé son excellent ouvrage en se posant la question lancinante suivante : Comment des magistrats de la cour spéciale et des juges d’instruction peuvent-ils prendre des décisions cruciales relatives à des opérations bancaires très pointues et délicates alors qu’ils manquent manifestement de formation et de jurisprudence en matière d’opérations bancaires et financières soit au niveau national ou à l’échelle inte
ationale ?!
En guise de conclusion, il me semble pertinent de préciser que les salariés actuels du Crédit Agricole du Maroc comme beaucoup d’autres qui ont connu l’histoire du drame politico-judiciaire de la CNCA ont certainement une version des faits, mais à travers « Rétablir la vérité », Tahar Daoudi nous raconte et nous révèle la « vraie » histoire de l’affaire CNCA, non seulement en tant qu’écrivain chevronné, mais aussi et surtout en tant que fonctionnaire qui a vécu personnellement ce processus d’injustice et de bavure judiciaire depuis le début, jusqu’à la fin.
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Dr. AbderrahmanSaddiki : est Professeur d’économie à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Tanger (Université Abdelmalek Essaadi) depuis 1999.
Il est également responsable du Master spécialisé en logistique portuaire et transport inte
ational depuis 2007 et responsable de l’équipe de recherche gt2d depuis 2005.
Depuis 2009, le Pr Saddiki occupe le poste de Vice Doyen chargé de la recherche scientifique et de la coopération.