Rencontre nationale des industries de textile et d'habillement .. Dresser une cartographie économique de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et dynamiser l’emploi des lauréats des instituts professionnels
[color=#999999][size=09] Le 26-12-2016 à 10:29:07 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] Organisée les [color=#993300] 23 [/color]et [color=#993300]24 [/color] décembre courant à Tanger par l'Association marocaine des lauréats des instituts du textile et de l'habillement ([color=#993300]AMALITH[/color]), la 5e édition de la rencontre nationale des industries de textile et d'habillement devait Ouvrir ses Travaux, Le Vendredi, avec la participation de formateurs, d'investisseurs et de professionnels du secteur du textile et habillement venus du Maroc et de l'étranger et de représentants du secteur de la formation professionnelle dans les industries de textile et habillement de Tunisie..[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] Le programme de la rencontre qui sera clôturée dans la soirée de ce samedi, prévoit des débats autour de plusieurs thèmes dont «La vision stratégique du secteur de textile et habillement à [color=#ff0000]l'horizon 2025[/color] et les perspectives de la formation continue» et «[color=#ff0000]La cartographie économique de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima[/color]», ainsi que l'organisation d'un forum emploi pour mettre en relation les lauréats des instituts de formation dans les industries de textile et d'habillement et les entreprises opérantes dans ce domaine aux niveaux local et national.
A souligner que, cette année, le secteur textile s’est redressé à l’export, parvenant à remonter la pente et à se maintenir sur un trend haussier qui s'est renforcé au fil des mois, après avoir bouclé l’exercice 2015 sur un résultat plutôt négatif. Les exportations des vêtements confectionnés se sont ainsi accrues de 8,4% à 20,33 milliards de DH et les articles de bonneterie de 4,9% à 6,8 milliards à fin novembre 2016.D’autres produits à l’export performent également.
Le secteur parvient ainsi à braver la concurrence acha
ée sur ses marchés traditionnels en Europe.
Ainsi, au lieu d’une baisse franche (-4,8% à 7,02 milliards de DH) des exportations des articles de bonneterie et une petite hausse de 0,5% à 20,25 milliards des expéditions des vêtements confectionnés de l’année de
ière, le secteur affiche une bonne progression (+8,4% à 20,33 milliards) de ses ventes à l’étranger des vêtements confectionnés et une amélioration de 4,9% à 6,8 milliards des articles de bonneterie au cours des onze premiers mois de 2016.
Cette performance est notamment liée au bon comportement des exportations dusecteur sur les pays ibériques. En fait, selon les de
iers chiffres publiés par l’Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (AMITH) et qui datent du mois de mai de
ier, les exportations marocaines du textile ont progressé de 26,2% sur le marché espagnol et 37,8% sur le marché portugais.
Si, à l’export, le secteur du textile et de l’habillement s’est développé et réalise durant ces de
ières années un chiffre d’affaires variant de 28 à 30 milliards de DH, palier qu’il a cependant du mal à franchir, la dynamique de développement est plutôt lente au niveau local. La production destinée à la demande inte
e est le fait d’unités informelles et n’arrive pas à réellement décoller. Et cela en raison de la non-concrétisation ou du retard pris sur la mise en place de mesures de soutien et d’incitation.
La stratégie sectorielle 2025 dans le cadre du Plan d’accélération industrielle prévoit des mesures pour le marché local. Les ambitions affichées et qui n’ont pas encore été concrétisées sont la lutte contre l’informel afin de permettre aux petites entreprises non organisées de basculer vers le circuit organisé et l’émergence de champions nationaux qui serviront de locomotive aux petites entreprises et permettront d’accroître la part des enseignes locales.
En attendant le début de l’exécution de la stratégie sectorielle, la contrebande, qui conce
e beaucoup plus les vêtements confectionnés, continue de prospérer. Il y a quelques années, la contrebande conce
ait davantage les tissus. Ce qui, dans une certaine mesure, pouvait être toléré puisque cela donnait du travail aux petits ateliers informels et faisait tou
er la machine. Aujourd’hui, l’importation illégale de vêtements conduit à la perte d’emplois et à la fermeture d’unités de production.
Les points d’entrée, selon les professionnels, sont essentiellement le sud du pays par la Mauritanie et le nord par l’Espagne. Il s’agit essentiellement d’articles façonnés en Chine ou dans d’autres pays, notamment l’Inde, le Pakistan ou encore le Bengladesh.
Il n’y a pas que la contrebande qui sape le moral des industriels. Un important commerce de fripes qui s’étend à toutes les villes du Maroc s’est développé dans la région du Nord (Tanger-Tétouan).
Le circuit est bien organisé et les commerçants marocains nouent des partenariats avec des entreprises étrangères pour s’approvisionner régulièrement. La fripe provient essentiellement des collectes de vêtements usés, ou parfois même neufs, effectuées par des associations caritatives en Europe. On y retrouve aussi des vêtements de fin de série des grandes enseignes ou les restes d’export. Plusieurs unités de production du Nord écoulent leurs restes dans des points de vente de la région ou bien dans les autres villes du pays. Les balles de vêtements pesant environ 150 kilos, vendues de 20 000 à 30000 DH, sont acheminées via des grossistes depuis les villes du Nord. Les articles, quant à eux, sont vendus à des prix allant de 10 à 200 dirhams !
En plus de la contrebande et de la friperie, le marché local est caractérisé par une très forte présence de l’offre turque par le biais de l’implantation directe d’enseignes ([color=#ff0000]cas de LC Waikiki[/color]) ou via l’importation d’articles finis et de tissus.
Les importations marocaines en provenance de la Turquie ont oscillé entre 1,5 et 2 milliards de DH durant ces trois de
ières années.
L’offre turque, connaissant les habitudes et les tendances du Maroc, s’adapte à la demande locale. Elle porte sur l’habillement et le linge de maison. Son point fort reste la bonneterie qui est aujourd’hui distribuée dans des points de vente dédiés dans les villes de Casablanca et Rabat. Une sérieuse concurrence pour la bonneterie maroca.!.[/color][/size][/justify][right][size=10][color=#666666] Ph :DR [/color][/size][/right]
[right][size=9][color=#666666] Par : Mohamed ABOUABDILLAH[/color][/size][/right]
[center][size=14][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]