promenade sur le front de mer…
[color=#999999][size=09] Le 21-07-2017 à 12:31:19 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] Dans les remugles chimiques des senteurs indéfinissables aux relents de chewing gum à l’ersatz de peppermint pour liquide vaisselle que la société Amendis Véolia ex Vivendi ventile en prévision d’une visite royale impromptue, ceci pour tenter en vain de masquer le ratage total de sa burlesque station d’épuration. Epuration-opération ratée, technique obsolète et véritable sabotage des directives royales pourtant très claires : Tanger capitale diplomatique du Maroc.
Début 2017 Véolia ex Vivendi prenant tardivement conscience de la mauvaise publicité des odeurs des égouts de Tanger décide de procéder une fois encore à sa manœuvre habituelle-on change la direction et on se fait oublier…oublier en fait pas vraiment puisque Véolia ex Vivendi, sans doute intoxiquée par les gaz méphitiques de sa calamiteuse station d’épuration, trouve le moyen de joindre l’incapacité au ridicule en réinstallant sur les « lieux du crime culturel et environnemental » l’un des principal membre de la première équipe française, celle qui a généré tous les problèmes et toutes les nuisances qu’Amendis Vivendi (à l’époque) a provoqué au détriment de Tanger et de sa population. Première équipe qui a accepté entre autre de construire cette station d’épuration en dégradant l’environnement historique de la cité ancienne et en compromettant gravement le développement touristique et existentiel de la seule partie de la ville qui attire les touristes étrangers. On prend les mêmes et on continue… curieux pied de nez d’une multi nationale qui a déjà été remercié par plusieurs pays d’Afrique mécontents de ses prestations .Nos autorités municipale semblent avoir encaissé la pirouette sans broncher…six mois plus tard rien n’est résolu la station pue comme par le passé, la baie sent toujours aussi mauvais et les bazaristes du souk continuent à recouvrir les regards des égouts avec des bouts de carton pour contenir la pollution olfactive qui agresse les narines des troupeaux de touristes débarquant des HLM flottants qui font escale dans notre belle ville . En fait de changement, seul le montant des factures Amendis Véolia Environnement ex Vivendi payées par la population a changé…toujours plus qu’hier et moins que demain….une ville entière prise en otage et rançonnée dans une odeur de fosse septique.
Allez vous promener vers deux heures du matin sur la rocade du bord de mer, vous pourrez y tester l’odeur du parfum « Amendis Environnement », un jus aux fragrances nauséeuses avec une forte note d’insoutenable qui force les automobilistes à accélérer brutalement pour s’éloigner le plus vite possible de cette puanteur, certains en perdent même le contrôle de leur véhicule et percutent les nouveaux lampadaires « style avenue de l’Opéra » qui s’effondrent comme des quilles de bowling. Décidément Amendis Veolia ex Vivendi fait vraiment très fort avec sa nouvelle-ancienne direction, aussi fort que ses compteurs dont nous avons déjà parlé si souvent (confère : le Jou
al de Tanger N°3913 du 3 Septembre 2016) la répétition étant la meilleure formule de rhétorique comme disait Cicéron . L’Eté des plages commence. Sur la route d’Achakkar, califo
ienne, les, maintenant incontou
ables réverbères « Avenue de l’Opéra » à touche-touche, les parterres de fleurs et d’arbustes, le gazon kikouyou, toute cette débauche de paysagisme urbain consciencieusement arrosé en plein soleil ! Il vaudrait mieux le faire la nuit ou le matin très tôt, beaucoup plus efficace pour les plantes et beaucoup moins d’eau gaspillée en pure perte par évaporation.
La plage de Ba Kassem encore sillonnée par quelques moto-quads qui ignorent superbement l’interdiction d’accès aux plages pourtant placardée et bien visible. Naturellement aucune autorité responsable et habilité n’est présente sur les lieux pour la faire respecter. Amendis Véolia ex Vivendi a installé à l’entrée de la plage de Ba Kassem une douche style ONG d’un camp de réfugié du Darfour … l’année de
ière c’était plutôt une douche genre club nautique. D’une mer à l’autre l’ancienne-nouvelle direction d’Amendis Veolia ex Vivendi marque son territoire ! A propos de plage, pourquoi la plage de Djbila est-elle polluée ? Le grand égout qui part de la station d’épuration de Merkala pour évacuer ses déjections 3 kilometres plus loin au milieu du Détroit, ne serait- il pas avec l’aide des courants côtiers rabattant l’une des raisons de cette pollution… ? [/color][/size][/justify][/b]
[size=9][color=#999999] Par :Docteur Mohamed Al Tizniti[/color][/size]