On apprend que le directeur opérationnel de la société délégataire de distribution d’eau et d’électricité, et de gestion de l’assainissement liquide à Tanger, Amendis, filiale de Véolia, vient d’être suspendu de ses fonctions.
L’information qui circule depuis peu, ne révèle pas les causes de cette mesure, mais, pour certains, il s’agirait de vices de gestion de la société.
D’aucuns vont jusqu’à avancer qu’il s’agirait de problèmes de malversations, voire de détournements.
Pour le moment, vu les mystères qui entourent cette affaire, tout cela reste officieux et, à notre niveau, nous ne pouvons avancer aucune hypothèse plausible.
En outre, pour des raisons de déontologie, et en respect au principe voulant que « tout suspect est innocent jusqu’à preuve de sa culpabilité », nous sommes tenus d’attendre les résultats de l’enquête menée actuellement par une commission apparemment dépêchée de Rabat, pour émettre un avis et développer le sujet dans sa véritable dimension.
Néanmoins, une question qui pourrait s’avérer révélatrice de surprises, se pose avec acuité : « pourquoi cette affaire serait-elle confiée à une « commission spéciale venue de Rabat » alors que ce genre d’enquête serait, en principe, du ressort du Comité de suivi local ? ».
Soulignons que l’intéressé avait accédé, en décembre 2015, au poste de directeur opérationnel d’Amendis-Tanger.
La zone couverte par ce délégataire sur Tanger et Tétouan concerne près de 2,5 millions d’habitants et quelques-unes des zones industrielles les plus importantes du pays.