MUSTAFA EL BROJI L’HOMME DU BUDGET IRT : « NOUS, LES DIRIGEANTS, NOUS AVONS BESOIN D’UNE FORMATION CONTINUE ».
[color=#999999][size=08]Le 28-03-2016 à 18:07:11 [/size][/color]
[justify][size=12] « Amoureux de Tanger », « passionné du sport »,Mustafa el Broji se donne corps et âme pour faire de l’IRT [color=#993300]un grand club professionnel[/color] à l’image des équipes espagnoles qu’il suit de près à la liga. Professionnel du tourisme, organisateur des voyages des supporters du Real et du Barça, on le voit partout dans les stades :Be
abeu ,Nou camp,Vicente Calderon,Rosaleda. Trésorier de l’IRT depuis deux saisons, il fait partie de cette de cette génération de dirigeants Aberchane choisie par le Wali Mohamed Yacoubi pour sauver le football tangérois d’un « profond sommeil » et opter pour Tanger Métropole sportive.
Il est pointé du doigt et constitue le point de mire de toute la presse et des supporters car l’important budget de l’équipe est vraiment entre ses mains. On accuse le club tangérois de dépenser trop, de vivre au-dessus de ses moyens, de faire des concentrations en Espagne. Dans le « Portrait Sportif » ,il en explique les raisons. Il ne cesse de dire que pour une formation professionnelle, il est difficile de mener une politique d’austérité car les exigences sont là et il faut les satisfaire surtout lorsqu’elles viennent de l’entraineur, du médecin et des joueurs. Mustafa el Broji est l’homme du dialogue, de la communication. On l’appelle «l’ami des jou
alistes » puis que son bureau est toujours ouvert à toutes les critiques qu’il accepte sportivement.
Le sport est sa vie partagée entre le volley et le football. Autrefois, c’était le volley. Maintenant, c’est le football. Profitant de son temps libre, il n’oublie pas le tennis et le TCMT lui doit beaucoup.
[color=#993300]Q-Pourriez-vous nous donner votre carte visite sportive ? [/color]
[color=#000000]R-[/color]J’ai partagé ma vie sportive entre Casablanca et Tanger dans deux clubs le WAC et l’IRT.
Tout d’abord j’étais joueur de volley dans toutes les catégories. Au WAC, j’étais président de la section volley puis membre du comité du football avec Abderazak Mekouar .A mon arrivée à Tanger en 1989, le hasard a voulu que je rencontre mon coéquipier d’équipe et ami Abdelhay Sbai qui dirigeait à l’époque l’IRT volley. Comme vice-président, j’avais collaboré avec lui pour faire monter la formation en première division. Toujours avec la même personne que je considère un grand dirigeant sportif, nous continuons à œuvrer pour l’épanouissement du tennis tangérois au TCMT. Maintenant, je suis trésorier général à l’IRT football. Dans ce club qui commence à s’orienter vers le professionnalisme, il existe une multitude de projets à réaliser.
[color=#993300]Q-Les projets de l’IRT constituent les objectifs du club ?En quoi se résument-ils[/color] ?
[color=#000000]R-[/color]Faire de l’IRT ,dans l’avenir ,un grand club bien structuré visant les premières places du championnat et de coupe et pourquoi pas le titre.
[color=#993300]Q-Ce sont des objectifs des saisons prochaines. Et celui de l’année 2015-2016,a-t-il été atteint ? [/color]
[color=#000000]R- [/color]Oui, dans sa totalité. Lors des réunions du comité avec l’entraineur au moment de son engagement, il n’était question que d’assurer le maintien de l’IRT parmi l’élite du football marocain. A vrai dire, la troisième place que nous occupons actuellement était inattendue. Mais avec la compétence de Abdelhak Benchikha et la valeur de l’effectif joueurs ,ce poste honorifique est mérité. Je pense que sans erreurs de notre goal dans plusieurs rencontres, l’IRT aurait été à la première place.
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Q-Que se passe-t-il vraiment à l’IRT quand on parle de crise financière ?[/color]
[color=#000000]R-[/color]Ce n’est pas tout à fait une crise. Le football marocain est mal géré et tous les clubs connaissent des difficultés sur le plan financier.Le problème c’est que les subventions arrivent en retard. A titre d’exemple, l’ONDA verse son montant de subvention au mois d’Avril,la mairie,le conseil provincial et la Région au milieu de la saison. Il en est de même pour toutes les équipes. Quand la préparation de l’effectif commence en juin,il y a 0 dh à la trésorerie. Alors, il faudrait demander des crédits aux membres du comité mais ils ne suffisent pas.
[color=#993300]Q-Dans ce cas, qui est-ce qui prend en charge les dépenses ? [/color]
[color=#000000]R-[/color]En toute sincérité, beaucoup de choses passent inaperçues et les critiques fusent de partout. Cette interview me permet de rendre un vibrant hommage au président Abdelhamid Aberchane qui règle la question financière. Sans lui, l’IRT n’aurait pas réglé ses dépenses.
[color=#993300]Q-Dans les coulisses, on pense que l’IRT est un pauvre qui mène la vie des riches. Qu’en dites-vous en tant que trésorier ?[/color]
[color=#000000]R-[/color]Lorsqu’une équipe a un grand entraineur professionnel de la trempe de Benchikha, il est difficile de ne pas se plier à ses exigences. Avec lui, il est impossible de réserver un hôtel 4 étoiles. La délégation IRT est toujours hébergée dans un 5 étoiles. Je sais que vous pensez à la de
ière concentration en Espagne. Je vous donne les chiffres, et vous en jugez. A Estepona, pour 10 jours,nous avons payé 22 millions de centimes. Pour la même période, nous avons payé 40 millions de centimes à El Jadida.
[color=#993300]Q-Pensez-vous vraiment que l’argent est le seul problème de l’IRT ? [/color]
[color=#000000]R-[/color]Absolument pas !D’ailleurs l’argent ne fait pas toujours le bonheur. L’IRT manque d’être structuré à l’image des clubs européens. Nous nous dirigeons vers le vrai professionnalisme mais il nous faut beaucoup de choses.
Nous nécessitons des départements de ressources humaines, de marketing, de communication, de presse. Nous avons besoin de grands directeurs du club, des finances, de la commission technique. N’oublions pas que les formations professionnelles emploient 250 employés. En plus, nous les dirigeants, nous devons nous recycler avec une formation continue.Pourquoi,nous ne profitons pas de nos voisins les espagnols qui organisent des séminaires et des stages pour comités de football à Malaga, Séville, Madrid….
[color=#993300]Q-Où en est la politique de parrainage ou de sponsoring ? [/color]
[color=#000000]R-[/color]Pour une ville considérée comme deuxième pole économique du pays, ce que l’IRT a pour parrain et pour sponsor est insuffisant. Outre l’ONDA qui nous aide dans le cadre d’un accord de protocole, nous avons un seul sponsor qui est Movenpick. L’hôtel assure à l’effectif joueurs une pension complète durant toutes les rencontres disputées à Tanger.[/size][/justify]
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