Leila Slimani et Tahar Ben Jelloun .. La nuit sacrée… du narcissique
[color=#999999][size=09] Le 21-07-2017 à 17:00:55 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000]L'Institut Français nous annonçait une belle soirée de samedi avec deux Etoiles de la littérature, sur un plateau au Minzah-hôtel : Tahar Ben Jelloun et Leila Slimani.
Ainsi donc, on n’avait aucun doute que la rencontre serait de haut niveau étant donné la notoriété des deux Prix Goncourt, de grand talent. On abandonne tout, on affiche un plaisir à l’extrême et on prend des ailes pour se rendre à ce rendez-vous avec deux personnalités de la littérature française. Sublime !
Lumineux aussi, parce que les deux Etoiles étaient prêtes à briller dans cette « Nuit sacrée » au grand bonheur de l’assistance nombreuse représentant l’intelligentsia et la société civile dans toutes ses composantes intellectuelles et culturelles.
Hélas ! Rendez-vous manqué ! Plutôt avorté…d’abord à cause de la mauvaise appréciation des organisateurs qui ont opté pour le choix d’une salle nettement insuffisante pour contenir l’assistance ayant répondu nombreuse à l’invitation, eu égard à la particularité de l’événement et à l’importance des deux invités, mais aussi et surtout à cause de l’incompétence manifeste et l’amateurisme choquant d’un modérateur niais, narcissique, nombriliste du boulevard, celui qui fit tout pour paraitre plus important que ses deux invités qui n’ont pourtant plus rien à prouver.
Selon des témoignages nourris de déception, ce fut une soirée de bla-bla-bla décousu, sans aucune vibration, pas plus d'émotion, et sans fil conducteur.
On se sentait presqu’au bord de l’irritation due à l'insuffisance du modérateur, de son dilettantisme dans l'interview, dans le dialogue, dans l'improvisation… le tout digne d'un présentateur trop sûr de lui, qui n'a rien préparé.
Pire, trop fier, il annonce en introduction, un petit souhait pour sa personne: » ça porte chance d'être assis entre deux Prix Goncourt, c'est ce que je ME souhaite ». Genre : « Moi ; égo ; je m'aime et l'humilité, connais pas ! regardez et écoutez celui qui est au centre, Moi ! ».
Incroyable ce choix, cette fierté de coq. Deux auteurs franco marocains sur le plateau et un libraire qui se croit animateur et grand écrivain pour animer la rencontre.
Impensable de remarquer l'incapacité de l'Institut à rendre cette soirée inoubliable.
Rendez-vous manqué disons-nous. Mais la faute à qui ?
A cet individu qui se prend pour Hemingway se voyant en Be
ard Pivot, et, en lauréat du Goncourt. Rien que ça!
Parce que le Monsieur a écrit deux bouquins, il se croit dans les critères de sélection des membres du Grand Prix. Surtout, face à l’un des membres du comité, Tahar ben Jelloun.
Autre cliché constituant cerise : une soirée conçue par l'Institut français qui vire au bénéfice de l’individu qui vendait les livres pour la signature.
Culotté le mec… !![/color][/size][/justify][/b]