Voilà qu’une année, jour pour jour, s’est écoulée depuis que le wali Mohamed M’hidia, a été installé, le vendredi 22 février 2019, à la tête de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de la préfecture de Tanger-Assilah.
Son prédecesseur, Mohamed Yacoubi qui, il faut le souligner, a accompli un excellent travail dans le cadre de l’ambitieux programme Tanger-Métropole, lui a légué de nombreuses et importantes tâches restant à réaliser dans ledit programme auxquelles sont venus se greffer de nouveaux défis.
Armé d’une longue et solide expérience forgée dans ses précédentes missions, a vite assimilé ces responsabilités et s’est aussitôt retroussé les manches pour y faire face, discrètement mais efficacement.
Parmi les problèmes posés, il y a celui de la reconversion du port de Tanger-ville, un chantier qui a pris un certain retard, mais auquel le wali Mhidia a donné un nouvel élan.
Depuis son arrivée, l’avancement de ce chantier stratégique a pris de l’envergure et ses travaux prennent, de jour en jour, une forme physique.
M. Mhidia a eu ensuite à faire face à une probématique de taille, celle du développement à deux vitesses des villes du nord.
Le wali s’est ainsi résolument orienté vers Al Hoceima pour terminer le travail commencé par son prédecesseur. Là encore, la relance et le suivi de différents chantiers dont le retard avait coûté leur place à plusieurs membres du gouvernement, a redonné confiance à la population qui était au bord de la déprime. Les événements ont repris leur cours normal sous l’œil vigilant du wali de la région.
D’autre part, avec la remise à niveau des mécanismes du Centre régional d’investissement, le wali Mohamed M’hidia s’est fait sienne la relance de l’investissement dans la région, avec la vision d’équilibrer le développement intégré dans les différentes zones de la région.
Deux autres grands défis, et pas des moindes, sont venus gonfler les difficultés devant le nouveau wali.
Le premier concerne la problématique de l’eau .
A ce propos, M. Mhidia a convoqué une réunion d’urgence focalisée sur la mise en place du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Cette rencontre qui s’est déroulée en présence des gouverneurs des préfectures et provinces de la région, ainsi que les présidents et membres des conseils élus, des chambres et des associations professionnelles, a été marquée par des présentations sur les moyens à même de développer l’offre en eau potable et d’améliorer la gestion de cette richesse afin d’accompagner le développement que connaît la région sur tous les niveaux et garantir la sécurité hydrique par une couverture globale des périmètres urbains en eau potable et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans le milieu rural pour la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des espaces verts.
Le second défi régional se situe au niveau de Bab Sebta où les choses se radicalisent de jour en jour, nécessitant l’intervention des autorités concernées dont, en premier lieu, le wali de la région.
Après la fermeture du poste-frontière Tarajal II et l’arrêt définitif du flux de personnes qui transportaient les marchandises de contrebande à travers ce passage, on procède à l’étude d’un plan d’action à mettre rapidement en marche pour donner des activités de substitution aux familles qui vivaient de cette activité, en remplaçant la contrebande par une activité commerciale parfaitement légale, en créant un nouveau pôle d’activité qui pourrait être un bon stimulant pour l’emploi dans la région.
Tout cela interpelle le wali, responsable de la stabilité de la région, au même titre que des décideurs de haut niveau.
On remarque ainsi que la tâche n’est pas aussi facile qu’on puisse le croire pour le wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Sauf que Mohamed M’hidia a sa manière de travailler dans la discrétion.
Cela résulte, sans doute, de son habitude d’engranger des résultats en silence. Comme c’était le cas lors de ses années d’étude à l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Douai en France, dont il est lauréat en 1981, et de l’Institut Supérieur du Béton Armé (ISBA) de Marseille en 1982.
M. Mhidia a entamé sa carrière au ministère de l’Equipement, où il a occupé plusieurs postes de responsabilité, dont celui de directeur provincial des travaux publics à la province d’Azilal (1987-1993), de chef de division de l’entretien, de l’exploitation et de la sécurité des routes et de la circulation routière (1993-1996), avant d’occuper le poste de directeur de la Société de l’Aménagement de Sala Al-Jadida (1996- 2002).
Le 11 décembre 2002, le Roi le nomme gouverneur de la préfecture de Skhirate-Témara, puis Wali de la Région de Taza-Al Hoceima-Taounate et gouverneur de la province d’Al Hoceima, à partir du 08 avril 2007.
La confiance du Souverain i a été renouvelée en la personne de M. Mhidia en le nommant Wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz et Gouverneur de la préfecture de Marrakech le 1er mars 2010, puis Wali de la région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda- Angad le 10 mai 2012, une confiance renouvelée à la tête de la même région, le 13 octobre 2015, suite à l’entrée en vigueur du nouveau découpage administratif du Royaume.
Le 25 juin 2017, le Roi a nommé Mohamed Mhidia, wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra et Gouverneur de la préfecture de Rabat, puis wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah à partir du 07 février 2019.
M. Mhidia est décoré, en 2010, du Ouissam du Trône de l’Ordre de Chevalier.
Cet impressionnant C.V démontre, si besoin était, les grandes compérences de ce premier responsable de notre région, aussi dicret qu’efficace.