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Le sort de Benkirane dans les coulisses du PJD

Le sort de Benkirane dans les coulisses du PJD
[size=8][color=#999999]Le 18-01-2016 à 10:26:44 [/color][/size]
[justify][size=12][justify] A moins d’un an de la fin du mandat de Abdelilah Benkirane à la tête du gouve
ement, des voix de l’aile dure du Parti Justice et développement (PJD) reprochent à leur secrétaire général, d’avoir négligé les objectifs de défense des valeurs religieuses et conservatrices adoptées par le parti, au profit des dossiers économiques et sociaux.

Ainsi, on estime qu’il ne serait pas impossible que Benkirane quitte la tête du PJD à la fin de cette année 2016, quoique l’on prenne en considération son incontestable leadership en faisant un même bloc avec le PJD.

Quelques dirigeants du PJD sont ouvertement favorables à Benkirane et leur argumentaire est simple : Benkirane a un leadership incontesté, il est populaire, sans lui la campagne du PJD n’aura pas les mêmes chances, il a commencé des réformes et doit les achever.

De nombreux dirigeants appuient Benkirane, mais ne l’expriment pas (encore) ouvertement, car ils sont “intimidés“ par un second courant défavorable à l’introduction d’un troisième mandat.

Les choses deviendront plus claires lors du prochain congrès ordinaire du parti qui doit renouveler les instances dirigeantes et élire un nouveau secrétaire général.
A priori, sauf amendement du règlement intérieur, Abdelilah Benkirane ne peut pas se représenter car il boucle son deuxième mandat et c’est le maximum autorisé.

Mais, la question ne sera pas tranchée avant la fin de l’année car il existe une tendance majoritaire consistant à reporter le congrès pour après les législatives pour permettre, éventuellement à Benkirane de briguer un troisième mandat de chef de gouve
ement, si le PJD gagne les législatives, sinon, la question est d’avance tranchée. Mais, dans le premier cas, le Conseil National va-t-il examiner la question d’un troisième mandat de Benkirane. « Absolument pas ! » répondent certains. Le ton est sec. Définitif. Sans réplique.

A la question de savoir si le PJD aura les mêmes chances et sera-t-il le même sans Abdelilah Benkirane? On répond : « Il faut respecter l’institution. Nous ne sommes pas une zaouia ; Benkirane est un homme. Il est remplaçable ! ».

Donc, entre les uns et les autres, c’est, pour le moment, le clair-obscur !
Mais la réalité éclatera au grand jour avant la fin de l’année en cours ! .[/justify][/size][/justify]
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