Le ministre de l’Equipement , du Transport et de la Logistique, Aziz Rebbah fou
it des explications sur les retards de mise en service de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) et la livraison des rames du Train à Grande Vitesse (TGV), qui devaient relier,
L’autre raison invoquée par le ministre, ce sont les contraintes géologiques du terrain qui, selon lui, ont nécessité une « adaptation des études avant le lancement des consultations pour le choix des entreprises devant réaliser les travaux« . Aziz Rabbah reconnait que le chantier est complexe et cela peut se traduire par les dépassements de délais importants.
Ajoutons à cela le fait que certaines entreprises prestataires avaient connu d’importants retards de paiement. A ce propos, le ministre se veut plutôt rassurant : « La majorité des cas recensés a été traitée et nous continuons les efforts pour régler la totalité des problèmes, sauf les litiges soumis à la justice », dira-t-il, soulignant que les différents services du ministère et des entreprises publiques sous tutelle veillent au respect des engagements contractuels, des procédures bien définies ainsi qu’une réactivité rapide par rapport aux réclamations et requêtes des fou
isseurs et prestataires de services.
Dans ce cadre, Rebbah a rappelé la mise en place, depuis deux ans, d’une cellule au niveau du ministère qui s’est rapprochée de la Fédération des BTP (Bâtiment et travaux publics), chargée d’étudier tous les dossiers en souffrance et de veiller au règlement des différends dans des délais raisonnables.
Conce
ant les marchés publics, le ministre explique que ce n’est pas toujours le moins disant qui est systématiquement déclaré adjudicataire : « En effet, lorsque l’offre proposée est anormalement basse, c’est-à-dire inférieure de 25% à l’estimation du maître d’ouvrage, elle peut être écartée, sachant que les textes relatifs aux marchés publics permettent à la commission d’examen des offres de rejeter toute offre anormalement basse, lorsque les justifications fou
ies par le concurrent au sujet de la parfaite illustration de la longueur d’avance de la Grande Vitesse et les Rames Duplex, répondant aux standards européens qui circuleront à une vitesse de 320km/h sur la nouvelle ligne, tout en étant aptes à circuler sur la ligne conventionnelle.
Ce n’est sûrement pas donc en 2015 que la première ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) sera opérationnelle, comme c’était prévu initialement. Il faudrait encore attendre deux bonnes années au minimum, surtout quand on sait que les travaux de réalisation de la plateforme ferroviaire, d’ouvrages d’art et d’équipements électriques et de signalisation qui avaient démarré en septembre 2013, pour une durée d’exécution de 42 mois, accusent un retard assez important et ne pourront se terminer, au meilleur des cas, qu’en mars 2017, si le calendrier est respecté.
Dautre part, les 12 rames du train TGV commandées au constructeur français Alstom attendent toujours dans les entrepôts de la multinationale française à Belfort.
Ces trains devaient être livrés en 1974 pour être mis sur banc d’essai au Maroc en 2015. Or, la livraison de ce matériel roulant n’est pas encore faite à cause de retards dans la livraison des dépôts et des ateliers de maintenance, toujours en construction à Moghogha à Tanger et à Kénitra..
En parfaite illustration de la longueur d’avance de la Grande Vitesse, ces rames Duplex, répondant aux standards européens, circuleront à une vitesse de 320km/h sur la nouvelle ligne, tout en étant aptes à circuler sur la ligne conventionnelle. On annonce que ces rames à Grande Vitesse offrent un intérieur élégant et convivial avec des espaces diversifiés adaptés pour chaque type de voyage, et ce, pour le grand confort des clients.