Arrondissement de Moghogha : Le malaise persiste
[color=#999999][size=09] Le 06-05-2017 à 10:47:03 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] L’arrondissement urbain de Moghogha continue à fonctionner sur des charbons ardents à cause de malentendus répététifs, notamment entre le président Mohamed Bouzidane et quelques conseillers qui essuient la colère de deux représentants de la société civile réclamant purement et simplement leur départ. [/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066]Dans notre précédente édition, nous avions déjà rapporté les péripéties d’un semblant de scandale qui avait secoué le siège de l’arrondissement lorsqu’une altercation était née récemment entre un vice-président du conseil d’arrondissement et l’acteur associatif Rachid Hayoun qui aurait dégénéré en confrontation entre ledit Hayoun et le conseiller communal Younès Souhaîl.
Cette fois encore, c’est au cours de la session ordinaire tenue jeudi de
ier que les flammes de la colère ont rejailli lorsque deux représentants de la société civile, dont Rachid Hayoun, ont brandi une banderole exigeant le départ du président Bouzidane et son adjoint Mohamed Ettarak, ainsi que les conseillers Abdeslam El Aïdouni et Fouad Ezoufri, entre autres.
Les contestataires accusent ces dirigeants de marginaliser la société civile et d’empêcher les Marocains résidents à l’étranger d’investir sur le sol de l’arrondissement.
En dépit des explications qui ont été fou
ies par le président, plusieurs fois interrompu par les contestataires, pour démontrer le côté infondé des accusations qui lui sont adressée, la situation n’a pas été désamorcée et les reproches ont fusé de plus belle, ce qui a amené le représentant de l’autorité locale présent à faire ramener l’ordre en sommant lers intervenants de respecter le règlement.
Cela n’a pas pour autant mis fin au malentendu puisque, réagissant violemment aux propos du président d’arrondissement Mohamed Bouzidane le menaçant de le faire traduire en justice pour diffamation à son encontre et pour un antécédent survenu dans l’annexe administrative n° 9 où il aurait violenté une employée, Rachid Hayoun a rétorqué qu’il ne craignait nullement ces menaces, confirmant sa conviction que le président est un mauvais gestionnaire et que ses jours sont comptés à la tête de l’arrondissement de Moghogha puisque, dira-il, le Roi Mohammed VI finira par le mettre à la porte et le faire arrêter.
Apparemment, le bras de fer au sein de cet arrondissement ne date pas d’hier, notamment que certains responsables d’associations de la société civile accuseraient depuis longtemps déjà, le vice-président Mohamed Ettarak de discrimination, favorisant, disent-ils, les acteurs associatifs ayant voté pour son parti le PJD (Parti justice et Développement) et ignorant totalement ceux qui ne l’ont pas fait..[/color][/size][/justify][right][size=9][color=#999999]Ph : DR [/color][/size][/right]
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