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Le CHU de Tanger  ce n’est pas pour demain encore !

Tanger attend toujours son Centre hospitalier universitaire (CHU) dont la première pierre a été posée par le Roi Mohammed VI, le 22 septembre 2015, et qui derait être maintenant opérationnel, notamment que la faculté de médecine et de pharmacie dont le projet a été simultanément lancé avec celui du CHU, a déjà reçu ses premiers étudiants.

Planifié dans la commune urbaine de Gueznaya (Préfecture de Tanger-Assilah),  sur un terrain contigu à l’hôpital d’oncologie  et bordé au nord-est par la faculté de médecine et de pharmacie déjà opérationnelle, le nouveau CHU s’étale sur une superficie de 23 hectares (89 072 m2 couverts). Sa réalisation nécessite une enveloppe budgétaire de 2,23 milliards de dirhams financé par le Fonds qatari de développement.
Ce centre hospitalier universitaire d’une capacité de 771 lits, comportera notamment un pôle « Mère-Enfant », un pôle Médico-chirurgical, un bloc opératoire comportant 15 salles chirurgicales centrales et une salle de brûlés graves, des pôles d’excellence (urgences, trauma center), un laboratoire central, une unité de télémédecine, des services de formation, un centre de simulation, et d’autres dépendances administratives et techniques.
S’inscrivant en droite ligne des objectifs du Programme « Tanger-Métropole » qui accorde une place de choix au développement de l’offre de santé, la réalisation du Centre hospitalier universitaire de Tanger permettra, aux côtés de la faculté de Médecine et de pharmacie, du Centre régional d’oncologie et de l’hôpital de psychiatrie, l’émergence d’un véritable pôle médical d’excellence au niveau de la région du Nord du Royaume.
Hôpital de référence de troisième génération, ce projet participera sans nul doute au développement des infrastructures hospitalières au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et au renforcement des services de santé de base et leur rapprochement des citoyens qui n’auront plus besoin de se déplacer vers d’autres villes pour des chirurgies compliquées ou certaines pathologies difficiles.
En avril 2019, l’ancien ministre de la Santé, Anas Doukkali avait visité le site de construction et annoncé que le niveau d’avancement des travaux a atteint 66%.
En attendant,  les populations de la région  doivent encore s’armer de patience avant de bénéficier des installations de ce CHU,

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