L’couple Lahbib et Soumaia
Le 27-04-2015 à 16:41:17
ement, et du projet de mariage qui doit unir prochainement deux ministres. Il s’agit, on l’aura compris, de Lahbib Choubani, ministre des Relations avec le parlement et la société civile, et Soumaia Benkhaldoune, ministre déléguée chargé de l’Enseignement supérieur : se sont-ils mariés ou non ? Depuis quand dure leur relation ? Où finit la sphère privée et où commence la vie publique ? car il est certains moments en politique où la frontière n’existe plus entre les sphères publique et privée…
Loin des accusations portées par le patron de l’Istiqlal Hamid Chabat, l’affaire des épousailles de ce couple (pas comme les autre ?) a fait finalement sortir Lahbib Choubani de son silence pour attaquer ses détracteurs, mais sans trop parler de cette idylle à laquelle le jou
al le Monde s’est intéressé sous le titre de « Polygamie en série dans le gouve
ement marocain ».
L’affaire s’inte
ationalise…
Qu’a dit Choubani ? « L’opposition veut brouiller l’image d’un chef du gouve
ement proche du peuple, en usant et abusant de moyens fort éloignés d’une pratique saine de l’action politique »… et encore « nous sommes arrivés à une situation d’indigence politique dans laquelle les messages envoyés par ces gens sont désormais très clairs et consistent à égratigner le chef du gouve
ement par des accusations fausses. Est-ce avec de tels artifices qu’ils vont encourager les Marocains à adhérer à la politique ? dira-t-il.
Quant à la cuisine inte
e du PJD, les militants islamistes sont divisés entre un premier groupe qui estime que les fiançailles de Soumaya Benkhaldoun (51 ans et mère de trois enfants) et son collègue Lahbib Choubani relèvent de la sphère privée et ne sauraient en aucun cas influencer leurs carrières ministérielles respectives. Et un deuxième groupe pour qui cette histoire pourrait coûter trop cher au parti en termes d’image et notamment à l’étranger, surtout après les révélations de ces de
iers jours dans la presse. Car il ne s’agit pas que d’une simple histoire d’amour entre deux membres du gouve
ement, mais surtout du fait que la (première) femme d’El Habib Choubani aurait elle-même demandé la main de celle censée être sa rivale.
Le PJD, qui a toujours essuyé les critiques conce
ant ses positions à l’égard des questions intéressant les femmes et leurs droits, risque encore de se trouver dans de mauvais draps quand on sait que ses adversaires politiques, l’Istiqlal en premier lieu, a déjà commencé à exploiter cette histoire pour flinguer «l’immaturité» de tout le gouve
ement. Et que même les alliés de Benkirane au sein du gouve
ement ne voient pas d’un bon œil l’issue finale des fiançailles des deux ministres islamistes.