L’affaire Estudiantine du « Sexe Contre bonnes notes » prend de Nouvelles Dimensions
[color=#999999][size=09] Le 09-05-2017 à 10:52:30 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] La triste affaire désormais connue sous l’appellation de « [color=#993300]Sexe contre bonnes notes[/color] » continue de secouer le corps enseignant, le milieu estudiantin à la faculté des sciences à Tétouan.
L’histoire a commencé par une publication le avril de
ier sur une page Facebook dans laquelle une supposée étudiante révèle au grand jour un scandale impliquant son professeur d’algèbre qui proposait de bonnes notes à ses étudiantes contre des rapports sexuels. Le message électronique met à nu des conversations intimes échangées avec ledit enseignant et des témoignages estudiantins dont la plupart remontant à 2015 ..[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066]Dans l’une de ces conversations , une étudiante solliciterait du prof conce
é une note de 16 sur 20 pour compenser une mauvaise note obtenue dans une autre matière alors que le professeur lui déclarerait avoir même réussi à convaincre d’autres enseignants pour lui octroyer des points supplémentaires, et lui proposant en contrepartie une relation intime.
En fait, si les faits remontent à 2015, l'affaire n'a éclaté que le 28 avril 2017 car la correspondante du prof impliqué serait une ancienne étudiante qui aurait déjà décroché sa licence, quitté l’université, et qui aurait décidé de se venger de son ancien professeur en démasquant ses abus sexuels sur des étudiantes au sein même de son bureau à la faculté ou dans son appartement à Martil ou encore dans une maison à Tanger.
Le comble,selon elle, serait que, outre certaines étudiantes qui se trouvaient contraintes de se plier à ses exigences, l’enseignant en question tenterait de faire chanter des garçons également.
Après l’éclatement du scandale, le procureur du Roi a demandé l’ouverture d’une enquête et c’est ainsi que les services de sûreté se seraient attelés à relever les noms des étudiantes impliquées dans cette affaire et d’éplucher les messages significatifs échangés sur Facebook entre l’enseignant accusé et des étudiantes. Mais la tâche se serait avérée ardue, malgré les moyens techniques et électroniques de pointe mis en œuvre par la police technique et scientifique pour déterminer l’identité de la personne qui a déclenché le scandale, notamment que l’identité des jeunes filles conce
ées n’était pas toujours établie, plusieurs d’entre elles utilisant des comptes anonymes, sans compter celles qui ont déjà obtenu leur diplôme et quitté l’université.
Pendant ce temps, des étudiants de l’université Abdelmalek Saadi ont entrepris de mener des mouvements contestataires. Des habitants de Tétouan et des villes avoisinantes ont aussi manifesté leur colère.
De son côté, le président de l’université, Houdaïfa Ameziane, a annoncé que la commission scientifique de l’université a tenu sa première réunion, le 2 mai, à la faculté des sciences. Il s'agit, selon lui, de mesurer la véracité des faits reprochés à l'un des professeurs, accusé de chantage sexuel sur une ancienne étudiante en échange de l'octroi de bonnes notes.
Le président de l’université explique que la commission a décidé de s’accorder un délai d’une semaine afin d’approfondir ses investigations et ce
er l’ensemble des aspects de ce dossier, estimant que les photos et fuites avancées comme preuves n’ont circulé que sur le réseau social Facebook et qu’elles pourraient donc avoir été falsifiées.
Le président Ameziane rappelle qu’au vu de la loi, «tout citoyen est innocent jusqu’à preuve du contraire. Si la commission n’arrive pas à tirer au clair cette affaire, nous nous dirigerons vers la justice en de
ier recours», dira-t-il.
Aux de
ières nouvelles, on apprend que les services de police en charge de l’enquête se sont déplacés sur les lieux de résidence de plusieurs étudiantes pour leur remettre des convocations. L'une d’entre elles, âgée de 19 ans, aurait été déjà entendue mercredi de
ier. Elle serait parue particulièrement inquiète lors de l'audition durant laquelle elle aurait avoué connaître le professeur conce
é par ce scandale, tout en niant avoir eu des relations sexuelles avec lui.
Certaines sources rapportent qu’elle aurait bien reconnu avoir échangé, avec le professeur, des messages privés sur les réseaux sociaux, sans pour autant que les choses aillent plus loin. L’étudiante en question n’a pas porté plainte contre le professeur pour un éventuel harcèlement sexuel et aurait même nié avoir connaissance d’une quelconque relation sexuelle entre lui et d’autres étudiantes de la faculté.
Par ailleurs, on apprend que l’enquête des équipes techniques de la police a pu identifier, à travers l’analyse des données diffusées sur les réseaux sociaux, quatre étudiantes avec lesquelles le professeur avait récemment discuté en ligne et aurait eu des relations sexuelles en contrepartie de bonnes notes.
Sur les 14 conversations qui auraient fuité, 37 conce
eraient des étudiantes qui auraient été victimes de ce chantage et auraient effectivement accepté les avances du professeur en contrepartie de notes comprises entre 18 et 20.
Pour sa part, le professeur accusé de chantage sexuel aurait saisi le procureur du Roi près le tribunal de Tanger pour diffamation. Il continueraot de nier ce dont on l’accuse. Il aurait même imputé cette triste affaire à son épouse en instance de divorce qui, selon lui, aurait inventé cette histoire pour nuire à sa réputation.
L’intéressé qui serait disparu de son domicile et fermé son téléphone portable, aurait fait l’objet d’un mandat de recherche ayant abouti à son interpellation probable et sa mise en garde à vue dans les locaux de la police.
L’enquête se poursuit..[/color][/size][/justify]
[size=9][color=#999999]Ph : DR [/color][/size]
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]