Forte participation marocaine à la 7ème édition du Sommet Africités sous le thème : « Façonner l’avenir de l’Afrique avec le peuple : la contribution des autorités locales africaines à la Vision de l’Afrique de 2063 »
[color=#999999][size=08]Le 14-12-2015 à 10:04:52 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] La capitale économique de l’Afrique du Sud, Johannesburg, en collaboration avec les Cités et Gouve
ements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-A), a accueilli du 29 novembre au 3 décembre 2015, au Palais des Congrès de Sandton, la 7ème édition du Sommet Africités, sous le thème : «Façonner l’avenir de l’Afrique avec le peuple : la contribution des autorités locales africaines à la Vision de l’Afrique de 2063 ».
Se déclinant en conférences et ateliers, à raison d’une trentaine de sessions par jour, les travaux du sommet devraient permettre au continent africain de tracer ses priorités à l'horizon 2063, date tampon à laquelle l’Afrique compterait 1,6 milliard d'âmes, 25 de ses pays seraient parmi les plus pauvres du monde avec des difficultés énormes (famines, criminalité, terrorisme, immigration). C'est le scénario catastrophe, mais bien réel, auquel les gouve
ements locaux doivent remédier, en travaillant, en s'unifiant et en créant des passerelles au lieu de murs qui séparent les pays. Le but étant de mettre en œuvre des stratégies communes, transparentes et efficaces, au profit des citoyens africains.[/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]Le royaume du Maroc a dépêché une forte délégation pour participer aux travaux de cette rencontre continentale, conduite par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Charki Draïss et comptant 104 membres dont Abdelaziz El-Omari, ministre de la Relation avec le Parlement et maire de Casablanca, Driss El Azami El Idrissi, ministre du Budget et maire de Fès et Nadira El Guermaïe, gouve
eur chargé de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
Du côté des élus, parmi les présidents de régions, les maires, les députés et les conseillers ainsi que des femmes députées et conseillères présents, on distinguait Mohand Laenser, président de la région de Fès-Meknès, Ilyass Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Abdessamad Sekkal, président de la région de Rabat-Salé-Kénitra ; Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental ; Fouad El Omari, président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), ou encore les maires de Rabat, Meknès, Marrakech, et bien d’autres villes et communes du Royaume particulièrement en provenance des provinces du Sud, sachant qu'une place particulière était accordée aux élus locaux de ces provinces dont des jeunes qui ont représenté notre pays à ce sommet.
Cette délégation a été ensuite momentanément rejointe par le chef du gouve
ement, Abdelilah Benkirane, qui a donné lecture au Message de SM le Roi Mohammed VI aux participants au sommet.
Comme lors des précédentes éditions, le Maroc a accordé une grande importance aux travaux de ce 7ème sommet, sachant que la participation des collectivités territoriales du royaume a été bien préparée, se fixant des objectifs stratégiques bien définis. Il s'agissait, d'abord de réaffirmer et de renforcer l'ancrage du Maroc en Afrique, ensuite de préserver les acquis du royaume, en matière de coopération décentralisée obtenus lors des sommets Africités 5, tenu à Marrakech en 2009, et Africités 6 tenu à Dakar en 2012. Des sommets durant lesquels la place de choix occupée par le Maroc avait été très saluée par les collectivités territoriales africaines.
Des interventions d'élus marocains sont programmées dans le cadre des ateliers et des conférences de ce sommet axées sur l'expérience marocaine en matière de décentralisation, notamment le chantier de la régionalisation avancée et sur l'INDH et son impact sur le développement en milieu défavorisé.
En plus de la participation aux différentes sessions thématiques programmées, les participants marocains ont tenu de nombreuses réunions avec leurs homologues des autres pays. Le fait d'avoir aménagé un important espace dans le salon organisé parallèlement aux travaux d'Africités, avec une quinzaine de stands marocains et une salle de rencontres, a facilité la tâche à la délégation marocaine.
Ainsi, outre des rencontres bilatérales avec les chefs des délégations de plusieurs pays africains, les participants marocains ont mis sur pied des workshops qui ont permis des rencontres sur des thèmes particuliers choisis par les groupes formés, ce qui s'est concrétisé par des protocoles d'accords ou des débuts de coopération à développer dans les jours à venir.
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Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Draïss a mis en avant l'importance des sessions tenues par la délégation marocaine lors du sommet, en particulier celle consacrée au modèle marocain de décentralisation et de démocratie locale.
Cette session a été l'occasion de présenter aux participants toutes les étapes franchies par le Maroc sur la voie de la consolidation de son édifice démocratique et son modèle de développement économique, a expliqué M. Drais, soulignant que l'audience de haut niveau qui a assisté à ces débats n'a pas caché son admiration de l'évolution positive que connaît le Maroc, surtout à une étape cruciale du développement du royaume avec la régionalisation avancée. Ce projet grandiose a été explicité aux participants au Forum de Johannesburg, a affirmé M. Draïs, ajoutant que les divers entretiens qu'il a eus durant sa participation au sommet des Africités lui ont permis de percevoir une haute appréciation des efforts consentis par le Maroc.
« Le Royaume jouit d'une image très positive, celle de l'efficacité, et toutes les expériences conduites avec succès dans le Royaume ont un écho très favorable parmi les pays du continent africain. Tous nos interlocuteurs, ministres, élus locaux et activistes de la société civile, apprécient, à leur juste valeur, les efforts importants consentis par le Maroc en matière de développement économique et humain, de consolidation et de promotion des droits de l'Homme et d'ancrage de la démocratie» a indiqué le ministre délégué.
Autre atout majeur, celui de la présence active des maires marocains qui ne sont pas passés inaperçus tout au long des différentes phases des travaux.
Conduits par le président de leur association regroupant 1500 communes, Fouad El Omari, les maires se sont particulièrement investis dans des actions diplomatiques mettant en avant les avancées et les réussites du Maroc en matière de décentralisation.
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Dans une interview accordée au Jou
al de Tanger, le président Fouad El Omari souligne le rôle remarquable tenu par les maires marocains présents en Afrique du sud, en participant à tous les ateliers lors desquels leurs pertinentes interventions ont été particulièrement saluées.
« Les maires du Royaume ont exposé, avec justesse, l’importance de l’expérience marocaine en matière de décentralisation et de régionalisation avancée, permettant ainsi aux participants de s’imprégner des différentes réalités et opportunités offertes par la régionalisation avancée en matière de renforcement de la démocratie locale, la promotion de la gouve
ance locale, le développement économique, la réduction de la pauvreté et de la précarité », explique le président de l’ AMPCC, affichant sa satisfaction de cette participation remarquable au champ de la diplomatie des villes.
A ce propos, affirme M. Fouad El Omari, les élus marocains ont su saisir l’opportunité offerte par le sommet Africités pour nouer des contacts fructueux avec leurs homologues francophones et anglophones du continent et faire la promotion de l’AMPCC, qui, rappelle-t-il, a été créée pour accompagner les communes face aux mutations profondes induites par la régionalisation.
Pour le président de l’AMPCC, il ne subsiste aucun doute : la participation marocaine au 7ème sommet Africités est à placer sous le sceau de la réussite !
« Une réussite rendue possible par une coordination et une concertation permanente entre les différents membres de la délégation parmi lesquels on compte avec la présence du président de la région Fès Boulemane, Mohand Laenser, le président de la région Tanger-Tétouan Al-Hoceima, Elias El Omari, les responsables des ministères de l’intérieur et des Affaires étrangères ; les diplomates ; les parlementaires et les représentants des principales entités politiques : PJD, PAM, USFP, RNI, PPS MP et PI », a conclu le président de l’AMPCC, Fouad El Omari.
[center][size=14][color=#ff0000]Victoire de l’Afrique, Victoire de l’unité[/color][/size][/center]
Après les séances ouvertes et les différentes thématiques qui ont animé les deux premiers jours du sommet « Africités », les sessions politiques se sont tenues dans la jou
ée du mercredi 2 décembre. Elles ont été ouvertes par une cérémonie solennelle, ponctuée par huit allocutions dont celles prononcées par le maire de Johannesburg et le président de CGLU.
Cette ouverture solennelle des sessions politiques a été immédiatement suivie d’un événement spécial modéré par le maire des Seychelles sur la voix des femmes dans la mise en œuvre de l’agenda 2063.
L’après-midi a été consacré à trois sessions politiques concrétisées par l’assemblée des maires ; l’assemblée générale des services publics des collectivités locales, du développement urbain et de la décentralisation, et la réunion des donateurs et partenaires du développement.
En marge de ces réunions, s’est tenue l’assemblée générale des Cités et Gouve
ements Locaux Unis d'Afrique (CGLU-A) qui a permis le renouvellement des membres des instances de l’organisation : le conseil panafricain et le comité exécutif.
Ces réunions vont plancher sur les résolutions du sommet portant notamment sur le climat, l’habitat, le budget participatif, les migrants, entre autres.
Parmi les intervenants qui ont marqué les travaux de leurs allocutions saisissantes, nous avons sélectionné le professeur Alioune Sall, président du groupe de prospective d’Africités7 ; Parks Tau, maire de Johanneburg ; Omari Abdellaziz, ministre marocain chargé des relations avec le parlement et la société civile au Maroc et maire de Casablanca ; Mme Nadira El Guermai, gouve
eur coordinatrice de l’INDH, et le Dr Mohamed Boudra , maire de la ville d’Al Hoceima.
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Pour le professeur Alioune Sall, les autorités locales ont un rôle important à jouer dans le devenir des territoires et peuvent influencer le futur si elles développent des stratégies de valorisation de leurs ressources.
Evoquant l’agenda 2063, l’intervenant estime que l’Afrique est une totalité contradictoire dans laquelle on trouve des éléments positifs des tendances lourdes qui se modifient sous l’effet des germes du changement, mais une totalité dans laquelle on voit aussi perdurer une tendance lourde négative.
« L’Agenda 2063 est lucide, aussi bien sur ces tendances lourdes négatives que sur ces germes de changement qui ont un potentiel positif » dira-t-il, expliquant que cette échéance est aussi une certaine posture qui est assumée.
« Cette attitude par rapport à l’avenir consiste à travailler pour faire que ce qui est souhaitable devienne réalité. Adopter une attitude proactive à la place des attitudes qui étaient réactives et qui simplement visaient à aider l’Afrique à s’ajuster à une réalité exte
e », indique l’intervenant, citant un troisième élément positif dans l’Agenda 2063, caractérisé, selon lui, par des préoccupations de type opérationnel.
« Ce document se veut un instrument pour améliorer la planification et la gestion du développement en Afrique et c’est pour cela que la vision du long terme, avec comme vision temporelle l’horizon 2063, va être déclinée en des horizons plus courts», affirme le Pr Alioune Sall.
Revenant sur le rôle des collectivités locales, l’intéressé estime qu’elles peuvent participer à la réalisation de l’Agenda 2063 de plusieurs manières. D’abord en réfléchissant sur leur propre évolution et les scénarios d’évolution possible dans le futur. 2063 dont les germes sont déjà dans la réalité actuelle.
« Parmi ceux qui vont être là en 2063, quelques-uns sont déjà nés. Il faut se poser la question de savoir comment ils peuvent évoluer. Intégrer la réflexion prospective dans la démarche de gestion des collectivités locales est un moyen important pour participer à la construction de l’avenir. Les collectivités ne doivent pas simplement attendre que demain arrive. Elles pourraient aujourd’hui établir des diagnostics beaucoup plus précis et beaucoup plus riches que ceux qui sont établis jusqu’ici. La deuxième contribution pourrait être de faire ce diagnostic avec les citoyens eux-mêmes. Au lieu que ce soit des exercices technocratiques faits par les ministères ou les collectivités locales décentralisées ou par des cabinets d’experts » a conclu le président du groupe de prospective d’Africités7, le Pr Alioune Sall.
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Le maire de Johanneburg, Parks Tau, a pour sa part, souligné le fait que les collectivités locales africaines ont une immense contribution à apporter à la réalisation de la vision constituant le thème de base de la rencontre, telle qu’énoncée dans la charte africaine sur les valeurs et les principes de la décentralisation, la gouve
ance locale et le développement local.
« Ladite charte nous enjoint de réaliser ses dix objectifs principaux dont deux ont un intérêt direct pour le sommet ….Le premier objectif est de promouvoir, de protéger et de faire office de catalyseur pour la décentralisation, la gouve
ance locale et le développement local en Afrique. Il est de notre responsabilité collective en tant que collectivités locales organisées de mobiliser tous les gouve
ements nationaux sur le continent africain pour notifier cette charte. Nous devons construire de solides associations de collectivités locales engagées envers la participation citoyenne, le développement qui change la donne, la bonne gouve
ance et l’unité » recommande l’intervenant.
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Le ministre marocain chargé des relations avec le parlement et la société civile et maire de Casablanca, Abdelaziz Omari a, quant à lui, qualifié de prioritaire la consolidation de la relation Sud/Sud qui, dira-t-il, est une nécessité absolue. M. Omari estime que la principale attente de ces sessions est de consolider l’unité de l’Afrique, et d’échanger les expériences des villes et métropoles africaines, le but principal étant de mettre en place une stratégie pouvant servir les citoyens en matière de service public.
Le ministre marocain a insisté sur la nécessité d’une unité africaine porteuse : « Nous avons vraiment besoin d’un partenariat de base entre les collectivités locales afin d’apprendre les uns des autres. Cette rencontre de Johannesburg qui réunit des délégations importantes de maires et de responsables de gouve
ement locaux est une opportunité pour nous d’échanger et de développer des partenariats » dira-t-il encore.
Intervenant sur l’initiative nationale marocaine pour le développement humain (INDH), la gouve
eur coordinatrice de cette initiative, Madame Nadira El Guermai, a tenu à partager avec les autorités africaines, cette expérience marocaine, pionnière en matière de développement humain.
« Le Maroc, qui s’est attelé, depuis le 18 mai 2005, à jeter les bases d’un développement humain intégré grâce à la clairvoyance de sa Majesté le Roi Mohammed VI, initiateur de cet immense chantier socio-économique, a donné une nouvelle dimension à l’approche du développement humain en Afrique », a indiqué la gouve
eur-coordinatrice, exposant cette approche novatrice qui met au cœur du développement les individus, soulignant le dynamisme tous azimuts que connait le Maroc ces de
ières années, et rappelant les objectifs fondateurs de l’initiative nationale du développement humain, se reflétant essentiellement dans la lutte contre la pauvreté et l’enclavement en milieu rural ; la lutte contre l’exclusion sociale en milieu urbain et la lutte contre précarité.
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Retenant l'attention de l'assistance par une présentation exceptionnelle, Mme Nadira El Guermaï a mis en exergue les importantes réalisations de cette initiative en tant que modèle de développement intégré, insistant sur les éléments qui caractérisent cet immense chantier soutenu par SM le Roi Mohammed VI.
Ainsi, l’assistance apprendra que l’initiative nationale pour le développement humain, basée sur des principes forts tels ceux de la proximité, la concertation, le partenariat et la contractualisation, se caractérise par un ciblage territorial et catégoriel qui couvre l’ensemble du Maroc et différentes cibles.
«Cette approche a permis d’avoir, depuis 2005, des projets qui touchent l’ensemble des communes du Maroc et différentes catégories de personnes en difficultés (Jeunes sans abris, enfants de la rue, ex-détenus sans ressources, femmes en situation de précarité, etc) », indique la gouve
eur, se focalisant ensuite sur la deuxième caractéristique de l’INDH qu’est la gouve
ance participative, décentralisée et déconcentrée. Les différents acteurs intervenants dans la mise en œuvre concrète de cette initiative et leurs missions ont été présentés avec minutie, faisant ressortir les aspects fonctionnels et pratiques de la mise en œuvre des projets qui sont du ressort des intervenants territoriaux du projet.
Le troisième point, aussi important, de l’initiative présenté aux participants est celui de la démarche adoptée sur trois axes : le programme rural et urbain, le programme de lutte contre la précarité et le programme transversal.
Mme El Guermaï a insisté sur le fait que l’initiative nationale de développement humain bénéficie de financements importants et de mécanismes simplifiés pour favoriser la célérité de la mise en œuvre des projets qui ont bénéficié de la contribution de l’Etat, des collectivités locales et de la coopération inte
ationale d’un montant global de 27 milliards de dirhams, réparti en deux tranches de 10 milliards pour la phase de l’INDH (2005-2010) et de 17 milliards pour la phase II (2011-2015).
Pour ce qui est des résultats obtenus jusqu’à présent, l’intervenante a énuméré, entre autres, 3058 projets et actions réalisés dans le secteur de la santé au profit de 753 mille personnes ; des projets initiés dans le secteur de l’éducation au bénéfice de 2 millions de personnes et 111.000 projets en matière d’activités génératrices de revenus, constituant un levier d’inclusion économique et sociale.
«Selon la Banque Mondiale, ces réalisations ont contribué à positionner le Maroc parmi les 136 pays ayant adopté les meilleurs programmes sociaux» conclura la gouve
eur-coordinatrice de l’INDH.
Le Dr.Mohammed Boudra, maire de la ville d’Al Hoceima est intervenu, quant à lui, sur la protection des villes contre les catastrophes naturelles, à partir d’une opération de diagnostic et des mesures de prévention et également de coordination des opérations de sauvetage, conformément au protocole de Sandy, adopté par l’Assemblée Générale de l’ONU, en 2015,.
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Partant de sa propre expérience en tant que maire de la ville d’Al-Hoceima qui a été frappée par un violent tremblement de terre, le 24 février 2004, M. Boudra a souligné l’importance, pour les populations éprouvées, de revenir le plus tôt possible, à la vie normale (hébergement, alimentation, traitement des déchets solides et liquides, eau potable et électricité).
L’intervenant a annoncé que la ville d’Al-Hoceima dispose d’une étude, la première du genre en Afrique, réalisée à l’initiative de SM. Le Roi Mohammed VI, qui comporte une carte des trois catastrophes naturelles : tremblements, inondations et glissement de terrains.
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La députée de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Mademoiselle Rokia Derham, a de son côté, accordé un entretien à Anfass-press et au Jou
al de Tanger, dans lequel elle a souligné les défis posés à la délégation marocaine présente au sommet Africités à Johannesbourg, face à la forte relation qui lie l’Algérie au pays organisateur du sommet, l’Afrique du Sud ; et le parti pris cet Etat contre le Maroc et sa cause nationale, concevant que la délégation marocaine se voit devant la double contrainte de défendre, avec force, d’une part la thèse marocaine sur son Sahara et, d’autre part, d’œuvrer pour le renforcement des relations économiques avec l’Afrique du Sud ce qui, devrait, dira-t-elle, aboutir à la consolidation de la présence du Maroc dans la partie Sud de l’Afrique ».
A propos de sa propre participation dans l’un des workshops thématiques de la rencontre africaine, Mlle Rokia Derham a affirmé que ses interventions étaient axées sur le modèle de développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche Verte, notamment les mutations que la région connaît en termes d’infrastructures et, d’une manière générale, le développement économique des provinces sahariennes, mettant en exergue , la participation des habitants des provinces Sud, notamment la Femme et la jeunesse, aux efforts de développement économique et social de leur région..[/color][/size][/justify]
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]