Il a été procédé, samedi, au démantèlement d’une cellule “jihadiste” active dans les villes suivantes du nord du royaume : Nador, Tétouan, Al Hoceima, Taza, Fès, mais aussi à Marrakech. Le chef de cette organisation avait servi au sein de l’armée e
Le 02-03-2015 à 11:41:37
« Les mis en cause seront déférés devant la justice au terme des enquêtes menées sous la supervision du Parquet général compétent » conclut le communiqué.
Ce coup de filet est le deuxième du genre en moins d’un mois, le premier démantelé le 2 janvier, conce
ait une autre cellule terroriste qui planifiait l’envoi de combattants en Syrie.
L’accroissement du nombre de Marocains partis faire le djihad en Syrie ou au Mali et dont le nombre pourrait avoisiner le millier constitue une source d’inquiétude pour les autorités qui redoutent le retour au pays de ces « djihadistes » imprégnés d’une idéologie radicale et formés au maniement des armes et des explosifs.
A souligner que les investigations de la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) ont permis d’identifier 40 jeunes Marocains envoyés depuis le mois d’avril 2012 au Mali, afin de participer au “jihad”, au sein des factions liées à Al-Qaïda, et à son allié, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Ce pays de l’Afrique de l’Ouest est en effet devenu le nouveau théâtre des opérations des groupes islamistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Le Maroc semble donc déterminé à lutter contre la sanctuarisation de l’extrémisme djihadiste sur son territoire. La politique sécuritaire préventive adoptée par les autorités est aujourd’hui sans concession. Une position dictée par la prolifération des «cellules terroristes» au cours des de
iers mois. Ceci d’autant plus qu’en septembre de
ier, le Maroc a été la cible d’une vidéo inédite de l’AQMI, dans laquelle cette organisation appelait au jihad.
Source D’image :europe1