Dans un communiqué, la Fédération du Transport et de la Logistique, affiliée à la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), annonce avoir convenu avec la partie française, d’une procédure «claire et spécifique», sur la base d’un cahier des charges, visant à faciliter l’obtention des visas Schengen pour les conducteurs marocains du transport international routier (TIR).
Est-ce la fin de la crise des visas pour les professionnels marocains du TIR ?
Au fil des négociations ouvertes entre les parties françaises et marocaines, une solution aurait finalement émergé, consistant en la mise en place d’une procédure accélérée, ou «fast track» pour les transporteurs routiers, afin de leur faciliter l’obtention du visa.
Le communiqué précité indique qu’une réunion de travail s’est tenue à Rabat le jeudi 2 décembre, à laquelle ont participé Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, en présence des consuls généraux de France à Rabat et à Casablanca et de la conseillère économique de l’ambassade, ainsi qu’une délégation de la CGEM, comprenant notamment Abdelilah Hifdi, Rachid Tahri, Badr Alioua, Samia Terhzaz et Driss Bernoussi.
La partie marocaine a exposé en détail les difficultés et les entraves rencontrées par la communauté TIR en matière d’obtention de visas Schengen, plus particulièrement en ce qui concerne les délais d’attente assez longs.
Du côté français, on a souligné «que le nombre annuel de visas délivré par les consulats généraux de Rabat et Casablanca durant les années 2018, 2019, 2020 et 2021 a enregistré une progression continue. Par contre, concernant les délais, la partie française a fait état de dossiers opaques, comportant diverses irrégularités».
Les deux parties ont ainsi convenu de la mise en place d’une procédure basée sur un cahier des charges, permettant à la fois de faciliter le dépôt des demandes et de délivrance des visas, en veillant à éviter les pratiques contraires à l’éthique que la FTL-CGEM dénonce constamment et condamne fermement».
Les dispositions du cahier des charges seront examinées et arrêtées lors d’une prochaine rencontre, prévue cette semaine avec la partie française, fait savoir la FTL.