Dans un entretien accordé, dans l’après-midi d’hier vendredi, au Jou
al de Tanger, le président du bureau régional et coordonnateur provincial du Rassemblement National des Indépendants, Mohamed Bouhriz,
Interrogé sur les premiers résultats de la Charte de bonne gouve
ance tripartite signée par les partis RNI, UC et PAM lors de la de
ière élection du nouveau maire de Tanger, M. Bouhriz répond que cette coalition qui est le fruit de larges concertations entre les conseillers communaux et les instances nationales de ces partis, répond à la volonté de ces formations politiques de mettre en place une équipe de travail incluant de jeunes cadres dont une grande compétence féminine, jouissant d’un soutien politique et une majorité capable de traduire dans les faits les engagements pris lors des campagnes électorales. Cette charte, poursuit-il, constitue une feuille de route et un programme conjoint pour la gestion du conseil de la ville, sur une base contractuelle claire et concertée, à même de permettre de dépasser les entraves à la gestion des affaires publiques de la ville et des citoyens.
Au sujet de certains problèmes conjoncturels qui semblent gangréner, aujourd’hui, localement, les rangs du RNI, M. Mohamed Bouhriz, réagissant en véritable père de famille habitué à gérer des situations délicates, se montre plutôt optimiste : «Des problèmes ? Nous en avons vu d’autres, plus ardus!», répondra-t-il, imputant ces quelques agitations à des réactions inte
es de certains nouveaux-venus pressés de décrocher des postes de responsabilité au sein du parti, affirme-t-il, considérant que c’est, somme toute normal, à condition que chacun veille à la préservation des règles de base et des orientations idéologiques du parti.
« Chacun devrait placer les intérêts du RNI au dessus de toute autre considération de quelque nature qu’elle soit, sachant que la clairvoyance ne se mesure pas à la force du vent, mais dans la détection de son orientation», conclura-t-il.
Nous invitons nos aimables lecteurs à prendre connaissance de la totalité de l’entretien avec M. Mohamed Bouhriz, dans la partie arabe de notre présente édition.