Enseignement privé : combler le déficit
[size=9][color=#999999]Le 14-08-2015 à 13:01:41[/color][/size]
[justify][size=12][color=#000033] L’enseignement privé est une composante essentielle du système éducatif. Cette affirmation est à la hauteur de la place que lui conférait la Charte de l’éducation il y a quinze ans. Dans la foulée, le gouve
ement s’était alors fixé l’objectif d’atteindre 20% des effectifs scolarisés dans le privé. Or, quinze ans après, on est très loin de l’objectif de la charte, le supérieur plafonne en moyenne à 5,4% seulement des effectifs globaux avec des variantes selon le niveau.
Les progressions sont plus rapides dans le primaire et au collège. Dans le primaire, la proportion des élèves qui fréquentent l’Ecole privée est passée de 4,7% en 2000 à 13,6% en 2013. Cela tient plus à la méfiance grandissante de la population envers l’école publique qu’à la compétitivité pédagogique de l’offre privée. Mais c’est dans le cycle collégial que la progression est la plus significative. De 1,4% en 2000, cette proportion est passée à 7,5% treize ans plus tard.
Tous cycles confondus et toujours entre 2000 et 2013, la part des élèves a connu une nette augmentation allant de 4,2% à 11,3%, mais avec d’importantes disparités régionales. Voilà qui donne des arguments aux parents qui réclament un dégrèvement partiel de frais de scolarité de l’impôt sur le revenu. Pour l’instant, cette requête reste inaudible auprès du gouve
ement.
La question de l’extension de la demande solvable se pose aujourd’hui avec acuité dans le supérieur privé. Car à moyen terme, le privé jouera plus qu’un rôle d’appoint à l’offre publique. Au regard de la progression démographique de la population estudiantine, l’Etat ne pourra pas assurer financièrement la création de nouvelles universités. Les professionnels insistent pour que l’Etat puisse enfin définir une véritable politique et des orientations stratégiques claires pour le secteur. En parallèle, il faudra rendre opérationnel le mécanisme d’évaluation permettant d’apprécier la qualité des établissements privés, souligne. Il faudra une fois pour toutes, reconnaître les bons et sanctionner les mauvais.
Signalons, d’autre part, que les détachements syndicaux ne se feront plus pour les enseignants. Le ministre de l’Education nationale vient en effet de faire parvenir une lettre aux délégations syndicales les plus représentatives afin de leur notifier l’arrêt des détachements syndicaux à partir du 31 août 2015. Rachid Benmokhtar a également fait savoir aux syndicats qu’il attendait leurs propositions afin de trouver une nouvelle formule à cette fonction avec de nouveaux critères plus soucieux du droit des élèves à l’enseignement.
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