La réouverture des passages frontaliers de Sebta et Melilia n’aurait pas profité à toute la main d’œuvre marocaine qui travaillait dans les deux présides occupés, avant la pandémie.
Un nombre réduit de 230 personnes seulement en bénéficient parce qu’elles avaient préservé leurs emplois dans les deux villes et ont pu les rejoindre.
Quelque 8000 autres, qui détenaient des autorisations temporaires de travail, n’ont pas pu accéder à Sebta. Des dizaines d’entre elles ont manifesté mardi près du passage frontalier, réclamant un laisser-passer pour tenter de régulariser leurs situations auprès de leurs employeurs ou, au moins, pouvoir chercher un autre emploi.