La suspension soudaine de l’activité des restaurants, cafés, traiteurs… etc., à cause de la pandémie du Covid-19, a eu un très lourd impact sur leurs propriétaires dont certains se disent au bord de la faillite et ne sont plus en mesure de subvenir aux besoins de leur fonds de commerce (loyers, eau, électricité, impôts…).
Fermés depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, quelque 250.000 établissements de ce genre à travers le royaume se voient impactés par la crise et leurs salariés sont en chômage technique, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition du mercredi 6 mai courant.
Afin de sauver le secteur et soutenir les entreprises de restauration, dont une bonne partie est composée de très petites entreprises (TPME), la fédération nationale des restaurateurs (FNR) a remis plusieurs revendications au ministère du Tourisme, dont celles demandant l’annulation des cotisations CNSS pour l’année 2020, le prolongement de l’indemnité de chômage temporaire jusqu’au 31 décembre 2020, l’exonération de taxes pour 2020-2021, considérant que le report des échéances bancaires ainsi que des charges fiscales et sociales n’est pas suffisant pour sauver les emplois des secteurs sinistrés.
Les enseignes de restauration réclament aussi une autorisation pour assurer les livraisons, drive et ventes à emporter au lendemain de l’Aïd tout en promettant de respecter à la lettre les mesures d’hygiène pour lutter contre la pandémie.