La région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma célèbre la forêt et les sites d’intérêt biologique et écologique
[color=#999999][size=09] Le 06-03-2017 à 17:09:44 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] La Direction régionale des Eaux et Forêts et de lutte contre la désertification ([color=#993300]DREFLCD[/color]) du Rif devait organiser, hier vendredi, une série de visites au Site d’intérêt biologique et écologique ([color=#993300]SIBE[/color]) de Perdicaris de Tanger, à la forêt de Larache et au Bassin versant du barrage Martil. Cette caravane, spécialement dédiée à la presse locale et nationale, a été organisée à l’occasion de la Jou
ée mondiale de la forêt commémorée le 21 mars de chaque année..![/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] La première escale devait ainsi avoir lieu au niveau du SIBE de Perdicaris de Tanger avec pour thème «Rôles écologiques et d’éducation à l’environnement».
À ce propos, le SIBE Perdicaris constitue un important réservoir de biodiversité. En effet, celui-ci regorge d'une multitude d'espèces de faune et de flore représentant de grands intérêts écologiques, notamment celles endémiques du site.
Le SIBE constitue également un dortoir privilégié pour les oiseaux migrateurs traversant le détroit de Gibraltar de l’Europe vers l’Afrique et vice-versa. Par ailleurs, en tant que forêt urbaine, le SIBE a fait l’objet d’un aménagement récréatif offrant un espace de détente, mais aussi un site d’éducation à l’environnement en faveur des écoliers, grâce à la construction d’une «Maison de la forêt urbaine de Perdicaris» dédiée à cet effet. La caravane devait ensuite faire escale à la forêt de chênes-lièges «[color=#ff0000]Ghaba de Larache[/color]».
Le thème de cette deuxième étape est intitulé «Régénération du chêne-liège». À l’instar des suberaies nationales, la forêt Ghaba de Larache connait une régénération naturelle insignifiante, voire absente, en raison de fortes pressions humaines et des conditions climatiques défavorables, notamment durant les périodes de sécheresse prolongées et répétitives.
Ainsi, vu la résilience reconnue aux espèces naturelles autochtones aux changements climatiques, la reconstitution de ladite subéraie par la régénération artificielle constitue l’une des principales actions de conservation conduites par la [color=#ff0000]DREFLCD [/color]du Rif.
Enfin, la troisième étape de cette randonnée se situe au Bassin versant du barrage Martil, province de Tétouan, avec comme thème «Rôles des reboisements dans la protection des eaux et des sols». Il est à souligner que dans la région du Rif, les sols sont extrêmement fragiles et présentent un risque d’érodabilité important.
Le phénomène d’érosion hydrique y constitue un vrai danger, non seulement sur la productivité des terres, mais aussi sur les infrastructures et les équipements, notamment les barrages. Ceux-ci peuvent atteindre, en amont des bassins versants non aménagés, des taux d’envasement très élevés réduisant significativement leur durée de vie. Pour réduire l’impact de ce phénomène, la DREFLCD du Rif, dans le cadre d’aménagements intégrés des bassins versants, conduit annuellement d’importants programmes de reboisement, en plus d’actions de fixation mécanique des sols.[/color][/size][/justify]
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aldetange
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