[size=8][color=#999999]Le 05-10-2015 à 10:43:30[/color][/size]
[justify][size=12][color=#000033]Si le scrutin du[color=#ff0000] 4 septembre[/color] de
ier a profondément modifié l’échiquier politique national en faveur de certains partis politiques qui ont vu [color=#ff0000]le vent de la victoire[/color] souffler dans leurs voiles, d’autres, trop confiants dans leurs structures lézardées par des années de dysfonctionnements qu’ils ne se sont jamais résignés à admettre, ont été contraints d’accepter une défaite inattendue certes, mais pas tellement surprenante, et de mal digérer le rejet cinglant du peuple.
Ensuite, il y a les autres. Ceux qui ont choisi de jongler à tout hasard, pour dénicher des bouées de sauvetage, [color=#ff0000]quitte à tou
er[/color] leur veste en tous sens pour trouver des issues dans la précipitation, notamment à travers des alliances hasardeuses mais momentanément salvatrices, en attendant, peut-être, de trouver le moyen de reculer pour mieux sauter.
C’est le cas du Rassemblement National des Indépendants qui a dû naviguer entre les écueils pour sortir, à peu près sans laisser trop de plumes, de cet examen populaire sans précédent où, pour la première fois, les élections se seraient « convenablement » déroulées sous l’œil vigilent de la tutelle, et plus indirectement sous celui du Cabinet Royal.
[color=#ff0000]Le jeu téméraire [/color]du parti de la Colombe ne s’est pas toujours déroulé sans certains heurts qui ont donné lieu à des fractures plus ou moins apparentes dans sa coque, jusque-là inaltérable pour les raisons de tolérance et de complaisances que l’on connaît. On peut dire à ce propos, que fort heureusement, le Maroc a abordé un virage où le vent d’un changement prometteur souffle encre doucement, mais sûrement.
Parmi les cas enregistrés jusqu’à présent au sein du [color=#ff0000]RNI[/color], il y a celui révélateur du membre du Bureau politique et coordinateur en chef du parti dans la province de Tanger, Mohamed Bouhriz qui ne jurait que par Dieu et le RNI.
Aussi étonnant soit-il, Bouhriz a manifesté une frustration, apparemment assez profonde, en présentant, mardi 29 septembre 2015, sa démission de ses responsabilités au sein des structures locales du RNI à Tanger, justifiant sa décision par « [b]les résultats désastreux obtenus par le parti de la Colombe au cours des de
ières élections à cause d’erreurs stratégiques[/b] ».
Dans une déclaration à nos confrères du site électronique «[color=#ff0000] Le 360[/color] », Mohamed Bouhriz a affirmé que sa démission a été mûrement réfléchie, ajoutant que « cela donnerait l’occasion aux jeunes cadres du parti d’accéder aux postes de responsabilité au sein des différentes structures locales du RNI à Tanger ».
Toutefois, rapporte « Le 360 », citant ses propres sources, « la démission de Bouhriz ne serait pas un geste isolé, mais plutôt le début d’une série de démissions qui atterriront dans les jours qui viennent sur le bureau du président du parti, Salaheddine Mezouar ». D’ailleurs, ajoute « Le 360 », parmi les « candidats » démissionnaires, on retrouve déjà le parlementaire Hassan Bouhriz et le président sortant de l’arrondissement Tanger-Médina, Younes Cherkaoui.
Le site croit savoir aussi que « les frondeurs se compteraient par dizaines. Tous désabusés par la manière avec laquelle Salaheddine Mezouar et Rachid Talbi Alami ont décidé de gérer les instances du parti, au lendemain des élections du 4 septembre ».
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/demission_de_bouhriz.jpg[/img][/center]
Tout cet imbroglio se passe en l’absence du Secrétaire général du RNI qui se trouve en mission à l’ONU à New York, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
En Attendant le retour de ce premier responsable, celui qui est considéré comme le numéro 2 du parti, et que certains considèrent comme premier responsable de cette crise, [color=#ff0000]Mohamed Rachid Talbi Alami[/color], tente de limiter la casse en essayant d’amener Bouhriz à [color=#ff0000]revenir sur sa décision[/color].
Une première réunion aurait eu lieu, en effet, entre les deux hommes à Tanger, dans le bureau de Mohamed Bouhriz qui aurait confirmé sa ferme volonté de maintenir sa démission.
[b]Affaire à suivre… ! [/b][/color][/size][/justify]
[center][size=15][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]