Le feuilleton des compagnies maritimes nationales Comarit, Comanav-ferry et Imtc semble avoir pris fin et l’on s’oriente désormais vers un nouvelle stratégie de transport maritime de passagers entre les ports du nord du Maroc dont Tanger-Med et Tange
1 – La nouvelle compagnie maritime marocaine « NAVELINE » arrive en tête du classement de l’AMI 2, héritant ainsi de deux autorisations, dont elle aurait déjà signé, le 28 janvier 2015, le cahier des charges. La nouvelle compagnie serait en train de constituer sa flotte de navires et de recruter ses marins. Naveline mettra deux bateaux sur la ligne Tanger Med-Algésiras qu’elle exploitera pour une période de 10 ans.
2 – L’autre compagnie marocaine adjudicataire « INTERSHIPPING », déjà titulaire de la ligne Tanger Ville-Tarifa au titre du premier (AMI 1), devrait elle aussi bénéficier d’une autorisation sur la ligne Tanger Med-Algesiras.
3 – La nouvelle compagnie maritime « RED-FISH » (filiale de la compagnie FRS Maroc déjà en service) et fruit d’un partenariat germano-marocain doit également décrocher une autorisation définitive pour la même ligne.
Ces nouvelles lignes s’ajouteront à celle de Tanger Ville-Tarifa-Gibraltar qui avait été attribuée lors du précédent appel à manifestation d’intérêt (AMI 1).
D’autres lignes qui ont également fait l’objet des AMI 1 et 2, n’auraient pas suscité l’intérêt des transporteurs maritimes. Il s’agit notamment de Tanger Med-Algésiras-Gibraltar, Nador-Alméria, Nador-Motril ou Malaga, Al Hoceima-Motril ou Malaga.
C’est aussi le cas des lignes longue distance comme Tanger Med-Sète, Tanger Med-Barcelone-Gênes ou Livou
e et Nador-Sète qui n’ont intéressé aucun investisseur. Il en est de même pour les lignes Agadir-Iles Canaries, Tarfaya-Iles Canaries et Laâyoune-Iles Canaries.
Jusque-là, le ministère s’est contenté de prolonger les autorisations provisoires à cause d’un manque de visibilité qui perturbait les opérateurs, les compagnies qui se gardaient d’entreprendre des investissements et les bailleurs de fonds qui se montraient prudents, mais aussi et surtout les passagers qui payaient au prix fort les atermoiements du ministère du Transport, à travers l’indisponibilité des places dans les bateaux et les prix du voyage qui parfois quadruplaient.
Finalement, il a fallu attendre plusieurs mois, avant de voir se concrétiser les récentes autorisations d’exploitation des nouvelles lignes maritimes qui, espérons-le, résoudront les problèmes.