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Après 15 années de léthargie : exigences draconiennes et précipitation…!

Epreuve de reconnaissance par l’Etat des écoles supérieures privées Après 15 années de léthargie : exigences draconiennes et précipitation…!
[color=#999999][size=10]Le 14-09-2015 à 10:57:14 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] Après [color=#993300]15 années[/color] d’attente, les établissements de l’enseignement supérieur privé peuvent enfin présenter leur candidature pour [color=#993300]décrocher [/color]la tant espérée reconnaissance de l’Etat. Un sésame qui leur permettrait de délivrer[color=#993300] des diplômes équivalents[/color] à ceux du public.[/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]Le guichet d’instruction est enfin ouvert pour le dépôt du dossier de demande de reconnaissance. Cependant, le cahier des charges comporte des exigences draconiennes parmi lesquelles notamment celles relatives aux enseignants docteurs permanents.

Le décret de novembre 2014 stipule, en effet, que la tutelle impose que [color=#ff0000]60% [/color]de la charge horaire annuelle soit dispensée par des enseignants permanents, dont 50% de docteurs. Un seuil d’enseignants est requis par spécialité: 1 prof pour 10 étudiants en sciences de la santé, [color=#ff0000]1 prof [/color]pour 20 en sciences et 1 pour 25 en gestion et commerce. Le cahier des charges précise également le nombre d’heures maximum par an pour les enseignants, ainsi que les activités auxquelles ils doivent être associés ([color=#993300]recherche, formation continue, encadrement[/color]).

Ces mesures jugées draconiennes et irréalisables à terme, des objections sont formulées par des écoles privées par rapport à ces conditions, faisant valoir le fait que les enseignants docteurs permanents sont difficiles à trouver et qu’ils ne seraient pas nécessaires pour certaines disciplines.

Cependant, le ministère demeure intraitable sur la question et toutes les mesures du décret sont donc maintenues dans le cahier des charges.

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Lahcen Daoudi, «Il n’est pas question de brader le diplôme national. Notre objectif est de tirer le secteur vers le haut», insistera-t-il.

Dès lors, on est en droit de s’interroger sur le nombre d’établissements privés qui seraient en mesure de passer cette épreuve de reconnaissance, surtout quand on sait déjà que le secteur privé, qui compte près de [color=#ff0000]212 [/color]établissements (moins de[color=#ffffff] 38.000 [/color]étudiants), ne représente plus qu’environ 5% des effectifs, contre 95% pour le public. Cette part était à [color=#ff0000]8,5% [/color]il y a quelques années.

Pourtant, grâce à la reconnaissance du privé et à l’équivalence de ses diplômes, la tutelle espère faire grimper cette part qui aurait dû être à 20% en 2010 déjà.

Pour arriver à cette fin optimum, le ministère devrait donner du laisse en reconsidérant ses exigences, en adoptant des mesures de souplesse et en évitant la précipitation par une programmation progressive de la réforme exigée, en prenant en considération les possibilités effectivement offertes dans le secteur .[/color][/size][/justify]
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